Une mauvaise farce a fait des ravages dans la vie d’une élève de première année de collège à Taïwan, la laissant aux prises avec une douleur insupportable pendant des années. Néanmoins, à la vue du sourire radieux de Chiang Wan-Yun aujourd’hui, personne ne peut deviner ce que cette jeune femme a vécu pendant son adolescence.
Chiang – qui est aujourd’hui la co-fondatrice de « Cultivator », une boisson taïwanaise saine – a dû quitter l’école en quatrième à la suite de sa maladie et de douleurs accablantes. Cependant, une heureuse tournure des événements l’a amenée à retrouver la santé et à trouver un sens à sa vie.
« Grâce au destin, j’ai non seulement recouvré la santé, mais j’ai aussi appris le sens de la vie ! » a-t-elle déclaré à Minghui.org.
En proie à la maladie
Depuis son jeune âge, Chiang est une perfectionniste qui veut exceller dans la vie. Cependant, lorsqu’elle était en première année de collège, tout a mal tourné pour elle. Chiang a été victime d’une farce de classe fréquente, sa camarade de classe a retiré sa chaise alors qu’elle s’apprêtait à s’asseoir.
La chute a causé des blessures au bas de son dos et à ses hanches. le monde s’est soudainement écroulé ; elle s’est retrouvée en proie à des douleurs et des souffrances insoutenables.
« Ma vie comportait tant de douleur, je ne trouvais aucune raison de vivre », a déclaré cette jeune femme de 33 ans.
Trouvant difficile de gérer sa douleur, Chiang a quitté son prestigieux lycée pour une autre école plus proche de chez elle. Cependant, les choses ne semblaient pas s’améliorer. Tandis que ses amis se concentraient sur leur adhésion à différentes organisations d’étudiants ou à des groupes de tutorat, Chiang visitait les hôpitaux.
« Quand mes camarades de classe se concentraient sur leurs résultats scolaires et qu’ils réussissaient l’examen d’entrée à l’université avec brio, je ne pouvais que regarder. Je n’avais même pas la force de traverser la rue, encore moins de poursuivre des objectifs personnels », dit-elle.
Bien qu’elle se soit fait soigner par la médecine occidentale et chinoise, rien ne semblait fonctionner pour Chiang, car elle ne savait pas vraiment où se trouvait la racine de sa douleur.
Un tournant décisif
Chiang a quitté l’école au cours de sa troisième année de lycée pour se consacrer à ses problèmes de santé chroniques. Durant pratiquement toute l’année qui a suivi, elle a cherché le moyen de soulager sa douleur.
En 2003, un homme a fait découvrir à Chiang le Falun Gong, un ancien système de culture du corps et de l’esprit pratiqué par plus de 100 millions de personnes à travers le monde depuis sa présentation au public en Chine en 1992.
Chiang ne connaissait pas cette pratique ni ses bienfaits tant acclamés pour la santé, mais les mots « santé » et « gratuit » ont attiré son attention. Lorsqu’elle a montré la brochure sur le Falun Gong à ses parents quand ils sont rentrés chez eux, sa mère l’a interrogée : « Falun Gong. Est-ce interdit en Chine ? »
Au début des années 1990, le Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa) a gagné une énorme popularité en Chine et a reçu de nombreux prix du Parti communiste chinois (PCC). Cependant, en juillet 1999, alors que le nombre de personnes pratiquant le Falun Gong dépassait celui des membres du PCC, le régime communiste a lancé une campagne de persécution brutale pour éradiquer cette pratique pacifique.
Le père de Chiang a entendu dire que la pratique était bonne et lui a dit d’assister aux cours. Avec les encouragements de son père, Chiang et ses sœurs se sont inscrites aux cours gratuits de Falun Gong.
La santé retrouvée
En 2004, Chiang a constaté que la pratique régulière des cinq exercices de Falun Gong, qui sont doux, et le fait de vivre selon ses principes fondamentaux de « Vérité, Compassion, Tolérance » lui ont permis de recouvrer sa santé. Elle a également été guérie du trouble endocrinien qui lui causait des éruptions cutanées fréquentes. Sa soudaine transformation de santé a surpris son ancien professeur de flûte, qu’elle n’avait pas vu après avoir quitté l’école.
« Je suis en très bonne santé. Aujourd’hui, je n’ai plus aucune sensation de douleur », a déclaré Chiang.
Libérée de sa douleur, Chiang a pu poursuivre ses études. Elle s’est inscrite à l’université de Tunghai et a obtenu une double spécialisation en droit et en finances. En regardant sa peau claire et radieuse, les étudiants d’autres départements lui demandaient des conseils sur les produits de beauté, elle en attribuait le mérite à sa pratique de méditation.
Avec la persécution du Falun Gong toujours en cours en Chine, Chiang espère que les habitants de Taiwan pourront accorder plus d’attention aux violations des droits de l’homme en Chine. Elle a donc décidé de rejoindre « l’Union des jeunes pour la promotion du développement international des droits de l’homme ». L’union a été créée en 2010 par des étudiants de collèges et d’universités de tout Taïwan, et Chiang, qui était étudiante à l’époque, a été désignée comme responsable.
En 2014, après avoir obtenu son diplôme universitaire, Chiang a décidé de créer sa propre entreprise appelée « Cultivator » et a co-fondé une boisson alcaline de santé avec son père. Les boissons emblématiques de l’entreprise sont rapidement devenues populaires et sont maintenant vendues dans de nombreuses régions de Taïwan.
Chiang reste reconnaissante envers le Falun Gong, car elle ne souffre plus de maladies et continue à réussir dans la vie.
« Le Falun Gong m’a apporté des connaissances incroyables sur la vie, que je n’avais pas apprises ailleurs », a-t-elle déclaré. « Je crois fermement que la cultivation pratique du Falun Gong est très noble, elle m’aidera à surmonter tous les obstacles de la vie. »
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