Ce n’est pas parce que l’on est devenus parents que l’on désire une petite vie bien tranquille en banlieue ou à la campagne : voilà pourquoi cette jeune famille originaire du nord de la Chine a trouvé son bonheur dans un condo urbain en plein cœur du quartier des spectacles, avec toute l’action et les activités à quelques pas de chez eux.
Mme Yang et son mari venaient d’avoir un bébé, une adorable petite fille. En étant parents, le couple dans la jeune trentaine ressent le besoin de devenir propriétaire. La première question qu’ils se posent est : est-ce que nous voulons une maison ou bien un condo? La réponse s’impose rapidement à eux : même s’ils aiment bien les maisons, ils veulent profiter de la vie, sortir et ils ne sont pas encore prêts à vivre une vie tranquille sur la Rive-Sud ou dans l’ouest de l’île de Montréal. De plus, ils n’ont pas envie de devoir pelleter la neige l’hiver, de tondre le gazon l’été, ni de nettoyer la piscine. En tout cas, pas pour le moment.
Après être tombés d’accord sur le mode de vie qu’ils veulent avoir, la question suivante est : un condo, oui, mais où? Encore une fois, la réponse vient assez rapidement et naturellement. En 2010, alors qu’ils venaient d’arriver à Montréal après une année d’études à Vancouver, ils avaient loué un condo à 100 mètres de l’endroit où ils vivent actuellement et où je rencontre Mme Yang par un bel après-midi ensoleillé d’automne. «Nous avons trouvé que la vie ici est parfaite, parce qu’il y a quatre stations de métro aux alentours : nous pouvons prendre la ligne jaune, la ligne verte ou la ligne orange. C’est central. Il y a aussi beaucoup de bus qui passent par ici : le 747 vous conduit directement à l’aéroport. Si vous voulez magasiner, il suffit de marcher 10 minutes pour se retrouver sur la rue Sainte-Catherine.»
Tout est à quelques pas de chez eux : le quartier chinois où Mme Yang peut acheter les légumes chinois et les sauces, la Grande Bibliothèque où la lectrice assidue peut trouver tous les livres qu’elle souhaite, le Vieux-Port et ses activités, la Place des Arts et les nombreux festivals d’été du quartier des spectacles, sans oublier les bureaux gouvernementaux où des étrangers en cours de processus d’immigration comme eux ont besoin de se rendre régulièrement.
Le choix de vivre en condo et celui de vivre dans le quartier des spectacles étant arrêtés, il ne reste plus à la petite famille qu’à trouver le bon immeuble. Encore une fois, la réponse vient d’elle-même. Ayant tellement bien ciblé ce qu’ils recherchent, ils n’ont pas besoin de perdre de temps à chercher partout. D’autant plus qu’un ami du couple avait déjà acheté un condo au 1248, un immeuble situé exactement dans le quartier qui les intéresse.
«Il a essayé de nous persuader : « achetez un condo ici, parce que c’est vraiment bien », parce qu’il connaît le domaine de l’immobilier. Il connaît les représentants des ventes, il connaît Diana [Diana Sabourin, directrice des ventes et propriétaire de l’agence immobilière Cosmo Inc.], il connaît Olivia [Olivia Mutelet, agente immobilière]. Il les connaît et dit que ce sont de bonnes personnes. Il a fait des comparatifs : pour un condo similaire par ici, le prix n’est pas le plus élevé. C’est à peu près dans la moyenne ou un peu en dessous de la moyenne. Alors je trouve que le prix est raisonnable. On peut l’accepter, spécialement lorsqu’on le compare aux autres condos», admet la jeune mère.
Après avoir rendu visite à cet ami à plusieurs reprises, Mme Yang et son mari se laissent facilement convaincre et achètent une unité de plus de 1000 pieds carrés, avec deux chambres, deux salles de bain, un grand balcon, une vue sur le Mont-Royal et un espace de stationnement sous-terrain. Ils choisissent le dernier étage et l’orientation sud-ouest pour profiter davantage du soleil abondant. «Je préfère payer plus pour être à l’étage supérieur, parce que j’ai vraiment besoin de l’ensoleillement, parce que nous devenons vraiment déprimés avec toute cette neige», raconte la belle jeune femme en riant.
Ayant emménagé au 1248 au printemps 2014, la jeune famille décore son unité avec soin.
«C’est vraiment un joli condo intime, surtout lorsque nous avons du soleil. Avant que vous arriviez, j’ai fait une sieste sur le balcon, c’était tellement agréable», ajoute la sympathique candidate à l’immigration qui parle presque aussi bien français qu’anglais. «En fait, mon balcon est grand aussi. L’été, j’y mets une table, des chaises et des fleurs.»
Ironiquement, l’ami qui les a convaincus d’acheter un condo au 1248 est parti vivre dans une maison qu’il a achetée, mettant son condo sur le marché de la location. Entre-temps, Mme Yang s’est fait de nouveaux amis chinois dans l’immeuble. «Nous prenons soin les uns des autres, parce que c’est très important de le faire. J’ai un chat, alors si je pars pendant deux ou trois jours, un ami peut venir le nourrir.»
«Je vis ici depuis cinq mois seulement et je peux dire que, jusqu’à maintenant, tout est parfait. Les vendeuses, Diana et Olivia, sont toujours là pour m’aider à résoudre les problèmes. Il y a aussi une femme de ménage qui est très gentille. Elle nettoie régulièrement les couloirs et la terrasse.»
La terrasse dont la jeune femme parle, c’est une grande terrasse commune située à quelques mètres seulement de son unité. «La terrasse, c’est presque ma terrasse privée, elle est tellement proche de mon condo!», dit-elle en riant.
Et si c’était à refaire? Même si la vie pouvait être plus simple pour le couple dans une province anglophone, Mme Yang est heureuse d’être à Montréal. «J’aime la vie ici. C’est une ville très colorée, avec tellement de cultures différentes, de gens différents. Nous nous sommes fait de bons amis, ils sont notre raison de vivre ici. […] Nous n’avons pas envie de déménager et de tout recommencer à nouveau. Et j’aime cette ville. Pendant l’hiver, c’est peut-être un peu difficile mais, partout, même à Toronto, c’est pareil. En fin de compte, il faut bien trouver un endroit où habiter.»
«Si je devais vivre à nouveau à Montréal, j’achèterais ce condo à nouveau, c’est sûr. J’aime le lieu, j’aime toutes les facilités ici. Même si c’est un peu bruyant ici : concerts, festival de jazz, etc. C’est le centre-ville, vous savez. Si vous choisissez le centre-ville, il faut accepter tout ce qui est autour.»
«Mon père m’a dit : « les facilités valent de l’argent aussi », parce que ça te permet d’économiser beaucoup d’argent et d’énergie. Alors je suis satisfaite de vivre ici», conclut la jeune femme. Puis, elle me confie en riant encore une fois : «Maintenant, j’ai un bébé, alors je ne peux pas aller magasiner souvent parce que ma fille risque de pleurer, je fais donc beaucoup de magasinage en ligne. Comme j’habite au centre-ville, je reçois toujours les paquets avant la date prévue! Ça fait partie des avantages de vivre ici aussi!»
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