La gare de Grand Central Terminal a été temporairement fermée suite à un sit-in organisé par des centaines de manifestants pro-palestiniens aux heures de pointe vendredi soir.
Organisé par Jewish Voice for Peace (JVP), le rassemblement a appelé à la fin de la guerre entre Israël et le Hamas en recourant à la désobéissance civile. JVP se décrit comme « l’organisation pour la libération de la Palestine et le judaïsme au-delà du sionisme ».
La manifestation s’est déroulée peu après que les forces de défense israéliennes ont annoncé leur intention d’intensifier leurs opérations terrestres dans la bande de Gaza.
« Des milliers de personnes sont assises à la gare de Grand Central pour exiger un #CeasefireNOW », peut-on lire sur un post de JVP sur X.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent le hall de la gare rempli de manifestants portant des chemises noires avec l’inscription « Les Juifs disent cessez le feu maintenant » et scandant « Stop aux armes. Pas de guerre. Nous demandons un cessez-le-feu ».
L’autorité métropolitaine des transports (MTA) a été contrainte de fermer le terminal en réponse au sit-in.
« Le Grand Central Terminal est fermé en raison d’une manifestation dans la zone », a indiqué la MTA dans un message sur X.
« Les clients doivent se rendre à Harlem-125th St pour le service Metro-North vers le nord. »
La manifestation a finalement conduit à l’arrestation par la police d’un nombre indéterminé de personnes.
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent la police de New York (NYPD) en train de repousser des files de manifestants.
Après cette opération de désencombrement, le Grand Central Terminal a rouvert ses portes aux seuls clients munis d’un billet d’entrée.
« Les clients peuvent entrer et sortir par l’entrée du 105 E 42nd Street pour le reste de la soirée », a indiqué la MTA dans un communiqué.
Le 18 octobre, le JVP a organisé une manifestation dans le bâtiment du Capitole à Washington, qui a donné lieu à plusieurs arrestations.
Ces manifestations font suite à la mort de plus de 1400 personnes, principalement des civils en Israël, tuées par des terroristes du Hamas le 7 octobre, ce qui a conduit à des frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé, dirigé par le groupe terroriste du Hamas, a fait savoir que les frappes israéliennes sur Gaza avaient tué plus de 7000 personnes, mais Epoch Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante les chiffres publiés par le Hamas.
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