À Villeurbanne (Rhône), un professeur du lycée Frédéric-Faÿs a été frappé par un élève ce vendredi 20 septembre. L’enseignant, qui avait confisqué le téléphone portable de cet adolescent, a eu le nez fracturé. En réaction, une opération « lycée mort » a été organisée ce mardi 24 septembre.
Un élève, scolarisé dans le lycée Frédéric-Faÿs à Villeurbanne, s’en est violemment pris au professeur d’éco-gestion qui lui avait confisqué son téléphone en plein cours, vendredi dernier. Très mécontent de n’avoir pas pu récupérer son bien à la fin du cours, le lycéen a frappé l’enseignant à trois reprises, lui infligeant un coup violent au niveau du visage, ainsi que le rapporte BFMTV.
Il risque l’exclusion
À la fin du cours, le professeur d’éco-gestion n’a pas voulu rendre le smartphone à son élève car le règlement du lycée stipule que, dans un tel cas, l’élève doit le récupérer à la vie scolaire. Ne le supportant pas, ce dernier s’est emporté.
À la suite de cette violente agression, l’enseignant a eu le nez fracturé, ce qui lui a valu huit jours d’ITT (incapacité totale de travail). Il a par ailleurs déposé plainte.
Du côté de l’auteur des faits, qui est en première (section technologique), des mesures disciplinaires ont été prises. Il a interdiction de pénétrer dans l’établissement scolaire à titre conservatoire. Un conseil de discipline aura lieu prochainement et l’élève risque l’exclusion du lycée.
💬 « On a besoin de plus de moyens humains »
Après l’agression d’un professeurs au lycée Fays de Villeurbanne vendredi, ses collègues se mobilisent pic.twitter.com/QQsIu1JBXW
— BFM Lyon (@BFMLyon) September 24, 2024
Une opération « lycée mort » ce mardi
Par ailleurs, une opération « lycée mort », prévu pour ce mardi, a été décidée par le corps enseignant lundi matin lors d’une réunion. Outre le soutien envers la victime, cette mobilisation a aussi pour but d’exposer les revendications des professeurs.
« On a besoin de plus de moyens humains, puisqu’on est un lycée qui devrait relever de l’éducation prioritaire », a expliqué au micro de nos confrères une enseignante militante syndicale SUD éducation. Elle a ensuite détaillé plus précisément les besoins spécifiques de l’établissement. « On aurait besoin de plus de moyens à la fois en vie scolaire, de personnel médico-social, des effectifs allégés dans les classes pour pouvoir avoir un climat scolaire apaisé et des conditions d’apprentissage correctes pour nos élèves », a-t-elle indiqué, soulignant au passage que ces agressions sont des « épisodes isolés ».
La chaîne d’information en continu a également relaté qu’une rixe impliquant des élèves du lycée Faÿs avait éclaté devant l’établissement ce vendredi 20 septembre, dans l’après-midi. Au cours de celle-ci, un couteau a même été sorti, d’après un témoin de la scène.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.