Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, juge qu’il sera « très difficile » pour les ministres de son parti « d’avoir des résultats » dans le gouvernement actuel, prenant l’exemple de son concurrent Bruno Retailleau entravé selon lui dans son action sur l’Algérie par Emmanuel Macron et François Bayrou.
Le patron des députés LR s’est dit sur RTL « totalement d’accord avec le discours de fermeté de Bruno Retailleau sur l’Algérie », mais « on ne lui donne pas les moyens d’avoir des résultats ».
M Wauquiez a dénoncé « les choix incompréhensibles » d’Emmanuel Macron qui ne veut pas dénoncer, mais renégocier l’accord de 1968 qui donne un statut particulier aux Algériens en France en matière de circulation, de séjour et d’emploi.
Une France soumise
« Quand François Bayrou dit ‘‘on va faire une évaluation (ndlr, de l’Algérie) pendant deux mois’’, on n’a pas besoin d’un conclave pour comprendre que l’Algérie nous humilie », a-t-il insisté, regrettant que la France « soit dans la soumission et pas suffisamment dans le rapport de forces ».
Selon lui, cet exemple justifie sa candidature à la présidence de LR car son rival, Bruno Retailleau, « ne peut pas dire ça » en tant que ministre de l’Intérieur, tenu à la solidarité gouvernementale. « Moi, je peux le dire. Et demain, comme président des Républicains, je pourrai le dire », a-t-il insisté.
Les ministres LR « ont des contraintes, c’est très difficile pour eux d’avoir des résultats. Raison de plus pour avoir une parole de la droite plus libre, plus indépendante, à l’extérieur » du gouvernement, a martelé M. Wauquiez qui veut « refonder la droite sur un projet de rupture avec le macronisme ».
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