Parfois, la seule chose qui peut nous aider à nous épanouir est une bonne dose de stress.
Le stress n’est pas toujours mauvais pour la santé.
En fait, la recherche continue de soutenir l’idée que certains types de stress léger peuvent être bénéfiques pour la santé et le bien‑être, et ce, de multiples façons.
Il se trouve que votre grand‑mère avait peut‑être raison depuis le début :
Cet effet, connu en biologie sous le nom d’effet hormétique, est le résultat d’une surcompensation de votre corps à un stress léger.
L’exemple le plus connu est celui de la levée de poids. Non seulement votre corps répare les microdéchirures musculaires dues au traumatisme de l’exercice, mais il reconstruit ces fibres musculaires un peu plus fort et plus dense qu’avant, ce qui entraîne une augmentation globale de la taille et de la force.
La dose est importante
Le problème avec le stress, c’est lorsque la dose est trop forte ou que le facteur de stress devient chronique. Par exemple, si on fait de l’haltérophilie sans récupération appropriée, nos performances vont rapidement se détériorer et le surentraînement va affaiblir le système immunitaire.
De même, si on essaye d’augmenter trop rapidement la quantité de poids soulevés, les tendons et les ligaments n’auront pas le temps de s’adapter, et on risque de se blesser gravement.
La clé réside dans la dose. Il faut que le facteur de stress soit relativement léger et qu’il y ait beaucoup de temps de récupération entre les séances.
Dans la suite de cet article, nous allons citer neuf exemples de l’effet hormétique dans des activités quotidiennes. En ajoutant la bonne dose de stress à la vie, on peut devenir plus fort, plus résilient et plus apte à affronter la journée.
Bien entendu, il faut consulter un médecin avant de modifier radicalement son mode de vie.
9 exemples de l’effet hormétique
Exposition au soleil : la lumière du soleil a souvent mauvaise presse. Mais en réalité, la carence en vitamine D – dont la majeure partie provient du soleil – est un problème de santé majeur dans le monde entier. Une exposition raisonnable au soleil est liée à des niveaux plus faibles de maladies cardiovasculaires et à une protection contre un certain nombre de types de cancer. Bien entendu, un rayonnement solaire trop important augmente le risque de cancer de la peau. Il est donc important de faire preuve de bon sens et de protéger sa peau pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Le jeûne intermittent : toujours plus de données indiquent que la privation occasionnelle de nourriture (entre 12 et 24 heures d’affilée) présente de nombreux avantages métaboliques. Le léger stress lié au fait d’avoir faim est bénéfique pour nous, alors que la privation chronique de nourriture ne l’est clairement pas. En prime, la rupture du jeûne donne au repas le plus simple beaucoup plus de goût.
Les saunas : il existe désormais des preuves irréfutables que l’utilisation régulière d’un sauna augmente la durée de vie humaine. Une fois de plus, l’effet hormonal explique comment le corps est capable de s’adapter à des épisodes courts et fréquents de chaleur intense – et, en réalité, de surcompenser en devenant plus fort au fur et à mesure que l’exposition s’intensifie.
Douches froides : l’exposition au froid est un autre facteur de stress aigu qui s’avère bénéfique pour nous. Il a été démontré que différents types de thérapies par l’eau froide réduisent les douleurs musculaires et l’inflammation dans tout le corps. Les douches froides sont un bon moyen de commencer à expérimenter. De manière surprenante, de nombreuses personnes font état d’une sensation similaire à celle du « runner’s high », (euphorie du coureur), après avoir passé au moins 5 à 10 minutes dans l’eau froide.
Exercice intense : nous savons que l’exercice physique produit des radicaux libres, augmente notre tension artérielle et provoque un stress oxydatif – alors pourquoi nous conseille‑t‑on encore de le faire pour notre santé ? La réponse simple est, bien sûr, l’effet hormétique. Chacun de ces indicateurs de stress est temporairement augmenté au cours d’un exercice intense, mais notre corps, dans un effort pour maintenir l’homéostasie, s’adapte de manière à nous rendre plus en forme et plus souple sur le plan métabolique pour l’avenir.
Être social : pour de nombreuses personnes, il est difficile d’être plus sociable avec les étrangers et plus vulnérable dans les relations existantes. Nous souhaitons bénéficier des avantages d’une amitié plus profonde, mais nous choisissons trop souvent le confort peu exigeant de nos écrans. Des études ont toutefois montré que le stress à court terme lié au fait de se mettre en avant nous aide à créer un réseau de soutien qui agit ensuite comme un tampon protecteur contre le stress chronique – qui est le type de stress dont nous devons vraiment nous préoccuper.
Apprendre de nouvelles choses : grâce à sa plasticité, le cerveau humain a la capacité de s’adapter et de changer à la suite de nouvelles expériences. La recherche montre que le fait de pratiquer des activités mentalement stimulantes, comme poursuivre des études, est lié à une réduction des risques de démence. En fait, toute tâche cognitivement difficile amènera votre cerveau à compenser par une nouvelle croissance et à ralentir le déclin cognitif. L’apprentissage d’une deuxième langue semble être une solution particulièrement intéressante si on cherche à relever un nouveau défi.
Vivre avec moins : le consumérisme est un état d’esprit qui est principalement motivé par le confort et la commodité. Dès qu’un « problème » survient – comme l’ennui, le travail difficile ou une gêne quelconque – la solution consumériste consiste à acheter un autre gadget ou à ajouter un autre abonnement pour se faciliter la vie. Mais que se passerait‑il si toute cette vie facile rendait en réalité la vie plus difficile à long terme ? Si la théorie des facteurs de stress hormonaux est correcte, alors nous avons en réalité besoin de limites, de contraintes et du défi de résoudre nos propres problèmes pour nous épanouir en tant qu’êtres humains. Il n’est pas surprenant que ceux qui adoptent un mode de vie plus simple finissent par changer leur vie de manière plus importante que prévu.
Affronter ses peurs : le concept de base de la thérapie d’exposition est simple – le moyen le plus rapide de surmonter une peur est de l’affronter volontairement. En général, une approche graduelle est la plus efficace, et il est important de s’autoriser à ressentir la peur et à l’accepter. Si vous continuez à vous exposer à ces facteurs de stress légers sans reculer, votre cerveau finira par s’habituer à l’inconfort et vous vous sentirez plus fort pour avoir affronté votre peur. En réalité, la thérapie d’exposition est si efficace qu’elle est considérée comme une référence dans le traitement du TSPT, (troubles du stress post‑traumatique), et de la réaction aux traumatismes.
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