Debout à l’entrée du port de Willemstad, sur l’île de Curaçao, le prêtre vénézuélien Julio Gonzalez lance de l’eau bénite sur les conteneurs d’aide humanitaire et sur la foule enthousiaste.
« Nous avons confiance en Dieu pour qu’il ouvre le chemin et détruise l’ennemi », dit-il avant d’entamer un Notre-Père et un Je vous salue marie. « Espérons que lundi les frontières ouvriront et que nous pourrons amener l’aide humanitaire au Venezuela en toute sécurité ».
Sur l’île néerlandaise de Curaçao, à une soixantaine de kilomètres au large du Venezuela, une poignée de partisans de l’opposant Juan Guaido sont mobilisés dans l’espoir que la cargaison de 50 tonnes d’aide humanitaire, arrivée vendredi par avion depuis Miami, sera autorisée à partir par bateau vers leur pays.
Les autorités de l’île refusent toutefois de laisser partir le navire affrété par les opposants, le Seven Seas, pour des raisons de sécurité, le Venezuela ayant fermé sa frontière maritime avec Curaçao.
D.C avec AFP
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