Dix femmes de 64 à 84 ans vivant seules ont un projet d’habitat participatif qu’elles essaient de concrétiser depuis 2016 à Montauban (Tarn‑et‑Garonne). Elles voudraient vivre ensemble et, surtout, éviter la maison de retraite. Leur parcours étant semé d’embuches, elles demandent l’aide de la Ville et celle du département pour arriver à leurs fins.
« Le but est simple : trouver une voie entre vivre seul isolé chez soi ou finir en maison de retraite », explique sur France 3 Ginette Pondarrasse, présidente de l’association La Maison d’Isis, créée pour réaliser ce projet. « Nous somme simplement un groupe d’amies qui ne veulent pas vieillir seules ».
« En 2010, j’avais évoqué l’idée avec quelques amies. On trouvait l’idée intéressante mais à ce moment‑là on pensait qu’on n’était pas pressé », se souvient Ginette Pondarrasse, dans une interview pour La Dépêche. En 2015, les copines repensent à ce concept. Puis, « en 2016, on a créé l’association La maison d’Isis et on a sollicité Tarn‑et‑Garonne habitat. »
Des amies de différentes classes sociales
Ces dix amies sont toutes des femmes qui vivent seules et proviennent de différentes classes sociales. Certaines étaient professeures ou cadres, d’autres vendeuses ou femmes de ménage : quoi qu’il en soit, c’est l’amitié qui prévaut. Toutefois, leurs revenus hétérogènes mettent un frein au type de logement auquel elles pourraient avoir accès : ni des logements sociaux, ni des logements trop haut de gamme.
Le premier plan était « superbe » : un bâtiment construit autour d’un jardin suspendu, chacune des colocataires ayant son propre petit logis, ainsi que des espaces communs : une salle de réunion et une chambre pour recevoir leurs familles.
Des appartements proches les uns des autres
« Le projet, peut‑être trop gros pour le bailleur social, n’a finalement pas abouti faute de financement », se désole la présidente de l’association. « Aujourd’hui on se contenterait d’avoir des appartements proches les uns des autres, tout en louant une salle pour développer nos activités associatives et nous retrouver », résume‑t‑elle.
Quoi qu’il en soit, les amies, qui font différentes activités ensemble, veulent surtout trouver une alternative à l’isolement, et encore plus à l’Ehpad. « Nous avons vu nos parents vieillir dans ces conditions et nous ne voulons pas de ça pour nous », assure Ginette Pondarrasse.
L’association La Maison d’Isis demande donc de l’aide à la mairie de Montauban et au département du Tarn‑et‑Garonne pour trouver des appartements adaptés à la perte d’autonomie aux environs du centre‑ville.
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