Lundi dernier, un député du Parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) a été sauvagement agressé par trois hommes cagoulés dans la ville de Brême.
Âgé de 66 ans, le député de Brême Frank Magnitz a été la cible d’une agression d’une violence inouïe en début de semaine.
Alors qu’il venait à peine de sortir d’une réception organisée par le journal de la ville de Brême pour le Nouvel An, trois hommes cagoulés l’ont roué de coups jusqu’à ce que des ouvriers du bâtiment interviennent.
D’après l’AfD, les assaillants « lui ont asséné des coups de barre de bois jusqu’à ce qu’il soit inconscient et ils l’ont ensuite frappé à terre et à coups de pied ».
Le mouvement a publié une photo de Frank Magnitz sur son lit d’hôpital. Inconscient, l’élu présente de sérieuses blessures au visage et une profonde entaille sur le crâne.
++Attentat auf @Frank_Magnitz, @AfD_HB-Landesvorsitzender & #AfD–#Bundestagsabgeordneter!++
Wir wünschen Frank #Magnitz baldige & vollständige Genesung und hoffen, dass die Verantwortlichen dieses hinterhältigen Anschlags schnellstmöglich gefasst werden.https://t.co/0G3Ytf7icP pic.twitter.com/3KNiVUc0Un— Alternative für 🇩🇪 Deutschland (@AfD) 8 janvier 2019
« Compte tenu des fonctions de la victime, nous pensons qu’il s’agit d’un acte politiquement motivé », ont déclaré les enquêteurs.
Des propos confirmés par Alexander Gauland, co-président du mouvement, pour qui « il s’agissait clairement d’une tentative d’assassinat ».
Selon l’AfD, parti politique conservateur et anti-establishment régulièrement classé à l’extrême droite par les médias, l’agression dont a été victime M. Magnitz est le fruit d’« une campagne de haine de la classe politique et des médias », accusés de diaboliser le mouvement qui compte de plus en plus d’adeptes en Allemagne.
La semaine dernière, un explosif caché dans une poubelle avait déjà sérieusement endommagé un bureau de l’AfD dans la Saxe.
Plusieurs personnalités politiques allemandes ont exprimé leur indignation après l’agression dont Frank Magnitz a été victime.
« La violence ne doit jamais être utilisée dans le débat politique, peu importe qui ou quels en sont les motifs. Il n’y a aucune justification pour cela. Quiconque commet un tel crime doit être puni de façon cohérente », a ainsi écrit Heiko Maas – ministre des Affaires étrangères – sur Twitter.
Gewalt darf niemals ein Mittel der politischen Auseinandersetzung sein – völlig egal, gegen wen oder was die Motive dafür sind. Dafür gibt es keinerlei Rechtfertigung. Wer ein solches Verbrechen verübt, muss konsequent bestraft werden.#Magnitz https://t.co/iRs6lfNQyx
— Heiko Maas (@HeikoMaas) 8 janvier 2019
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