La dépouille de l’animal a été découverte à côté d’un bungalow du camping où résidaient les suspects.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre, dans un camping argelésien. Selon L’Indépendant, « au moins quatre personnes d’origine roumaine, logées dans un mobile-home, auraient battu et poignardé un poney ».
Baptisé Barak, le Shetland de 11 ans n’a pas résisté au calvaire que lui ont fait subir ses tortionnaires.
« Ce poney est mort, suite à des actes d’une barbarie extrême et des coups d’une grande violence », stipule le constat dressé par le vétérinaire ayant examiné l’animal.
D’après les informations du quotidien régional, les quatre personnes soupçonnées se seraient introduites dans un pré situé près de leur camping et appartenant à un particulier.
Après en avoir extrait le poney, elles l’auraient ensuite traîné jusqu’à leurs bungalows avant de rouer l’animal de coups et de l’achever de plusieurs coups de couteau. Des ouvriers logés à proximité ont alerté les gendarmes.
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— L’Indépendant (@lindependant) November 25, 2019
« Un acte de cruauté inqualifiable »
Une fois sur les lieux, les militaires ont constaté le massacre avant d’arrêter deux des protagonistes soupçonnés d’y avoir participé.
Les deux autres suspects ont été interpellés quelques heures plus tard à proximité de la frontière espagnole d’après L’Indépendant.
Les quatre individus ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie d’Argelès-sur-Mer qui a ouvert une enquête.
Très choquée, la propriétaire de Barak ne s’explique pas les raisons qui ont pu motiver les auteurs à commettre un tel geste.
« C’est inimaginable, ce poney paisible, qui était extrêmement sociable, est mort dans d’atroces souffrances. C’est un acte de cruauté inqualifiable. Il faut que les auteurs de cette barbarie soient punis », a-t-elle déclaré.
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