L’armée birmane a annoncé vendredi avoir tué treize membres d’un groupe armé rebelle dans l’Etat Rakhine en représailles à des attaques contre des postes de police menées par cette guérilla début janvier.
« Nous avons tué treize rebelles », a indiqué vendredi le major général Tun Tun Nyi lors d’une conférence de presse « Des officiers et des soldats de nos forces armées ont aussi été tués », a-t-il ajouté sans donner de bilan.
Les rebelles de l’Armée d’Arakan (AA) luttent en faveur de plus d’autonomie pour la population bouddhiste de ce territoire de l’ouest de la Birmanie, où les violences ont déjà forcé depuis août 2017 plus de 700.000 musulmans Rohingyas à fuir au Bangladesh.
Les combats entre l’armée et l’AA se sont intensifiés ces dernières semaines. Le 4 janvier, le jour de l’Indépendance birmane (de l’empire colonial britannique proclamée en 1948), treize policiers birmans ont été tués et neuf autres blessés dans des attaques de l’AA contre quatre postes de police.
Le commandement militaire avait annoncé le 21 décembre un cessez-le-feu unilatéral jusqu’au 30 avril 2019 avec les guérillas ethniques du nord et de l’est de la Birmanie, mais l’État Rakhine, à l’ouest, n’est pas concerné.
La recrudescence des combats dans cette région reculée où les tensions entre bouddhistes et musulmans sont par ailleurs très fortes a provoqué la fuite de milliers de personnes.
D.C avec AFP
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