L’ancienne Miss France Delphine Wespiser ne décolère pas. Depuis qu’elle a affiché son soutien à Marine Le Pen le 13 avril dernier sur le plateau de Touche pas à mon poste, elle a été écartée de l’émission en raison du temps de parole que les médias sont tenus d’accorder à chaque candidat.
À la suite de son soutien envers la candidate du Rassemblement national, la chroniqueuse et ex-Miss France 2012, Delphine Wespiser, a été évincée de l’émission Touche pas à mon poste (TPMP). Sur le plateau de C8, ce mercredi 20 avril, elle était bien présente, mais en tant que simple invitée. L’occasion néanmoins pour elle de revenir sur cette affaire.
« Je suis punie et mise au placard pourquoi ? Parce que j’ai été trop courageuse ? »
La jeune femme devait initialement intervenir comme chroniqueuse jusqu’à la fin de la semaine, dans l’émission de Cyril Hanouna. Mais ce dernier a expliqué, ce mercredi 20 avril, que « des règles assez complexes » les ont obligés à ne pas avoir Delphine Wespiser et Bernard Montiel comme chroniqueurs jusqu’à dimanche, Bernard Montiel, lui, ayant soutenu Emmanuel Macron. « Pour rappel, nous sommes soumis à une stricte égalité de temps de parole entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Le problème est que Delphine et Bernard ont donné leur avis donc la chaîne nous conseille de les écarter jusqu’au second tour », a stipulé le producteur de télévision.
« Je suis punie et mise au placard pourquoi ? Parce que j’ai été trop courageuse, trop authentique ? Parce que j’ai dit ce que je pensais ? Parce que j’ai fait mon travail de chroniqueur ? » a demandé l’ancienne reine de beauté ce 20 avril sur TPMP. Elle considère avoir « juste bien fait [son] job », puisqu’elle a donné son avis, ce qui est le but de l’émission.
« À cause de cette pensée unique, les gens ont peur de s’exprimer »
« Et là on me met au placard parce que j’ai utilisé mon droit de liberté de penser », s’est encore indignée l’ancienne Miss France, ajoutant qu’elle perdait des émissions, et en l’occurrence de l’argent. Mais « ça c’est le prix de la liberté », a-t-elle martelé. Remettant les pendules à l’heure, elle a souligné qu’elle n’était pas la porte-parole de Marine Le Pen mais « une porte-parole des Français qui ont été mécontents et qui sont déçus de ce quinquennat ». Elle considère en outre que se faire punir à cause de cela est « très triste pour la démocratie ».
Les propos que Delphine Wespiser avait tenu le 13 avril dernier lui ont par ailleurs valu « des milliers d’insultes, des milliers de menaces », a-t-elle révélé ce mercredi, « parce que les médias ont fait leur chou gras de tout ça », en découpant son intervention et en déclarant qu’elle avait fait « la promotion de Marine Le Pen ». « À cause de cette pensée unique, les gens ont peur de s’exprimer », a constaté la chroniqueuse, qui a ajouté qu’à la suite du direct de l’émission, que les téléspectateurs ont regardé en entier, elle avait reçu une vague de messages positifs, mais en revanche, « à la suite de tous les articles que les médias ont sortis » en coupant ses propos, elle a récolté une seconde vague avec « que du négatif ».
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