Pour avoir une petite plante ou une fleur sur son balcon, nombreux sont les Français qui ont recours aux jardineries, aux pépiniéristes et aux horticulteurs. Cependant, les activités de ces professionnels avaient été arrêtées à cause du confinement. Le préfet de Seine-Maritime a validé l’ouverture des jardineries dans son département.
« Les pépiniéristes et horticulteurs qui vendent habituellement leurs plants et semis sur les marchés peuvent continuer à le faire sur les marchés qui ont obtenu une dérogation pour rester ouverts », indique à Paris Normandie le directeur de cabinet de la préfecture, Benoît Lemaire.
« Ils peuvent également vendre en prenant les commandes par mail et/ou par téléphone et en organisant la mise à disposition des marchandises de façon à éviter les contacts. Ils peuvent également proposer des livraisons à domicile », ajoute-t-il.
La mesure est une réponse à la lettre de la députée Stéphanie Kerbarh qui avait écrit le 3 avril : « Pour l’ensemble de ces professionnels, l’activité en période printanière représente près de 80 % du chiffre d’affaires annuel […] Or, en application du décret prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19, la plupart de ces établissements ne sont plus autorisés à recevoir du public. »
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Les jardineries de Seine-Maritime et même les supermarchés ont donc maintenant le droit d’« ouvrir tous leurs rayons », à condition de « réguler les flux de visiteurs et faire respecter les gestes barrières ».
Ainsi, des propriétaires de jardineries du département se sont organisés pour leur réouverture, en plaçant des vigiles à l’entrée de leurs magasins.
« À raison de trente clients en même temps dans le magasin. Les gens attendent leur tour. Nos vendeurs sont protégés par des gants et des masques et travaillent uniquement sur la base du volontariat », témoigne Olivier Rimbert, propriétaire de deux jardineries Truffaut, qui a pu rouvrir ses établissements uniquement le matin depuis le 8 avril.
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