Le ministre de l’Économie a assuré ce 1er février sur RTL que les restaurants clandestins qui enfreignent les règles en servant des clients à table verront leur accès au fonds de solidarité « suspendu pendant un mois », et définitivement en cas de récidive.
Cette annonce intervient alors qu’un restaurateur du Doubs a lancé à un appel à ouvrir ce lundi, auquel ne se sont pas associées les organisations patronales, et que le Premier ministre Jean Castex ne prévoit pas de réouverture de ces établissements avant la mi-février au plus tôt.
Il s’agit de « quelques cas isolés en France », mais « je ne veux pas que ça se répande, que ça devienne soit une habitude, soit une façon de braver l’interdit », a dit Bruno Le Maire, ajoutant que « ce n’est pas un interdit, mais une règle collective pour garantir la santé de tous ».
« On marche sur la tête »
Alors que son restaurant est à l’arrêt depuis plus de deux mois du fait de la fermeture administrative imposée par le gouvernement, le chef Stéphane Turillon a fait part de sa colère et de son désarroi : « On marche sur la tête et les décisions sont folles ! »
« Une amende d’abord, une fermeture ensuite »
« C’est extrêmement dur pour les restaurateurs, moralement et économiquement », a reconnu le ministre, mais « ça ne justifie en rien de ne pas respecter les règles, qui sont des règles sanitaires ». En conséquence, « tous ceux qui restent ouverts seront suspendus pendant un mois de l’accès au fonds de solidarité et si jamais il y a récidive, ils n’y auront plus accès du tout », a indiqué Bruno Le Maire. Cette sanction concerne tous les commerces qui enfreindraient les règles, a précisé Bercy.
Le ministre a également indiqué que les contrôles seront renforcés dans les commerces pour s’assurer que la jauge de 10 mètres carrés par client est bien respectée. En cas de non-respect, ce sera « une amende d’abord, une fermeture ensuite », a-t-il dit.
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