Visites interdites ou sur rendez-vous, test exigé en plus du pass sanitaire : des représentants des familles ont critiqué les restrictions de liberté imposées au nom du Covid-19 – maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois) -, aux résidents dans certains établissements pour personnes âgées.
Certains Ehpad refusent des visites le matin, restreignent les visites l’après-midi, n’autorisent pas les repas avec les proches, a expliqué lors d’une conférence de presse Bernadette Ojardias, du collectif « Ehpad familles 42 et autres départements », qui rassemble 120 familles.
« Avec la cinquième vague, nous voyons des Ehpad qui se ferment totalement aux visites », relève Mme Ojardias. « Des établissements exigent un test PCR en plus du pass sanitaire pour déjeuner avec ses proches. Au restaurant, vous demande-t-on un test en plus du pass ? », observe-t-elle.
« En Nouvelle Aquitaine, des familles se sont trouvées devant des portes closes après avoir fait six heures de route, sans avoir été informées de la fermeture », ajoute Mme Ojardias.
« Or, nous avons vu trop de nos proches décédés du syndrome du glissement, qui augmente quand on enferme les personnes âgées et les empêche de voir leurs proches », indique Bernadette Ojardias.
Atteinte au droit commun
Alors que le protocole établi en août par le ministère chargé de l’Autonomie prévoyait un retour au droit commun, des Agences régionales de santé ou des conseils départementaux adressent des consignes aux directeurs d’établissements et réduisent les libertés des résidents et de leurs familles, explique Eric Fregona, directeur adjoint de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), qui évalue de 200 à 400 structures le nombre d’établissements en cause.
Certains établissements n’autorisent les visites « que sur rendez-vous ou imposent des distances de deux mètres, très gênantes quand les personnes ont des problèmes d’audition », a ajouté Eric Fregona, directeur adjoint de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).
L’AD-PA et le collectif demandent que le nouveau protocole préparé par le ministère pour la période des fêtes rappelle que le droit commun doit s’appliquer : les visites peuvent avoir lieu à n’importe quel moment de la journée, la vie normale doit perdurer dans les logements, comme les lieux collectifs et restaurants.
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