L’enseigne américaine de fast-food Dairy Queen a l’intention de s’implanter en France. Elle compte à terme y ouvrir plus d’une centaine de restaurants, alors même que le secteur est marqué par une rude concurrence.
La chaîne de fast-food, qui compte déjà plus de 7000 restaurants dans le monde, vise à s’étendre en France, pays qui représente pour elle « un marché stratégique ». Elle propose évidemment des burgers mais sa spécialité initiale est la crème glacée. Pour s’implanter, elle a besoin de partenaires.
Ouverture du premier restaurant en 2026 au plus tôt
Ce nouveau géant du fast-food a bien l’intention de traverser l’Atlantique et d’ouvrir, au minimum, « entre 100 et 200 » restaurants en France dans les prochaines années, ainsi que l’a annoncé sur BFMTV Nicolas Boudet, le directeur international de l’entreprise. Actuellement, pas moins de 7500 restaurants Dairy Queen se sont implantés dans le monde, la plupart étant aux États-Unis et au Canada.
Mais la concurrence est forte, notamment avec McDonald’s, Burger King ou encore KFC. De plus, pour l’heure, rien n’a été signé, a précisé Nicolas Boudet. L’enseigne cherche à s’appuyer sur un partenaire local « expérimenté », ayant une connaissance de ce secteur, afin de se développer dans le pays. Nicolas Boudet a conscience que cela peut aller « plus ou moins vite », et même si aucun calendrier n’a pour l’heure été arrêté, il table sur l’ouverture d’un premier restaurant d’ici 2026 ou 2027 au plus tôt.
« Un marché mature »
Outre sa carte de burgers et de nuggets, Dairy Queen, dont la notoriété reste à faire en France, propose notamment son célèbre dessert glacé nommé le « Blizzard ». Il s’agit d’une sorte de crème glacée fouettée avec des morceaux de biscuit ou de bonbons. Ce dessert, qui ressemble au McFlurry du concurrent McDonald’s, est d’ailleurs le produit phare de cette entreprise, créée en 1940 près de Chicago, dans l’Illinois.
Après l’échec de son implantation en Italie, en Slovénie et en Pologne, la chaîne de fast-food a bien l’intention de tenter sa chance en France. Nicolas Boudet, qui est effectivement conscient de ces « ratés » mais qui lui ont néanmoins permis « d’apprendre ce qu’il ne fallait pas faire », compte s’appuyer sur la réussite de ses concurrents. « Quand on voit ce qu’ont pu faire des enseignes comme McDonald’s ou Burger King, cela nous donne beaucoup d’espoir », estime-t-il. Pour lui, cela est « un indicateur de bonne santé du marché français », qu’il considère comme « un marché mature ».
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