La secrétaire d’État Sarah Schlitz, benjamine du gouvernement belge, a annoncé mercredi sa démission après avoir été accusée par l’opposition nationaliste flamande d’avoir menti devant le Parlement.
Cette écologiste francophone âgée de 36 ans était chargée de l’Égalité des genres et des chances et de la Diversité dans l’équipe du Premier ministre libéral flamand Alexander De Croo. Elle était depuis plusieurs jours engluée dans une polémique sur l’utilisation de son logo personnel pour promouvoir des événements associatifs en lien avec son portefeuille gouvernemental mais financés par de l’argent public.
« J’aurais dû mettre un terme à cette habitude et je ne l’ai pas fait, j’assume cette responsabilité », a déclaré mercredi matin Mme Schlitz au micro de la RTBF. « Aujourd’hui je souhaite m’effacer (…) La polémique a pris une ampleur qui est vraiment délétère pour le climat politique, elle occupe en ce moment toute la scène », a-t-elle ajouté.
Sarah Schlitz avait présenté ses excuses la semaine dernière devant une commission du Parlement pour l’usage déplacé de son logo personnel, mais cela n’a pas suffi à calmer les nationalistes flamands de la N-VA (Alliance néo-flamande) qui réclamaient sa démission, l’accusant d’avoir menti. Elle a admis mercredi avoir été imprécise dans ses explications.
Mardi la controverse a encore gravi un échelon quand une collaboratrice de Mme Schlitz a fait un parallèle entre les accusations du député N-VA Sander Loones et les atrocités du régime nazi. Sarah Schlitz a dû publiquement en appeler à la « sérénité » des débats. « Le régime nazi a commis un génocide et des crimes contre l’humanité qui ne sont absolument pas comparables avec le travail parlementaire de M. Loones », a-t-elle tweeté.
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