Plusieurs milliers de personnes ont commencé à se rassembler samedi en début d’après-midi à Paris, répondant à un appel citoyen pour faire des enjeux climatiques une priorité du gouvernement français, après la démission du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Parmi les pancartes brandies place de l’hôtel de ville, au centre de la capitale, on pouvait lire des messages tel que « Climat enjeu mondial agissons » ou « La planète s’en remettra pas nous ». Après des discours et un concert, une marche était prévue à partir de 15H30.
Lancée par Maxime Lelong, 27 ans, journaliste de formation
Cette initiative avait été lancée par Maxime Lelong, 27 ans, journaliste de formation et futur papa, le soir même de la démission de Nicolas Hulot, qui s’était plaint d’un manque de mobilisation populaire autour des enjeux climatiques. « J’ai l’impression qu’il y a un vrai élan qui s’est créé, il faut nous sauver de nous-mêmes, c’est une question de survie », a plaidé le jeune homme lors d’une conférence de presse, entouré de représentants d’ONG qui l’ont aidé à préparer l’événement, dont 350.org.
« Je vais être papa (d’un fils) en décembre, je veux qu’il ait une planète vivable, qu’il ait un endroit où habiter, qu’il puisse avoir des petits-enfants », a-t-il expliqué. Plus de 116.000 personnes s’étaient dites sur Facebook intéressées par cette « Marche pour le climat », et plus de 30.000 avaient exprimé leur volonté d’y participer.
Cet événement s’est greffé sur la journée mondiale d’action pour le climat
« Si on est à 40.000 personnes (effectivement présentes, ), c’est génial », a espéré M. Lelong, estimant qu’au delà de la mobilisation de ce samedi, « l’aboutissement serait que le gouvernement prenne vraiment conscience du fait que la protection de l’environnement est une priorité ». Initialement prévu le 2 septembre, cet événement s’est greffé sur la journée mondiale d’action pour le climat, organisée ce samedi par des ONG dans de nombreuses villes, de Bangkok à San Francisco.
L’ex-ministre écologiste et désormais directrice générale d’Oxfam France Cécile Duflot a salué une « volonté de la société civile de se réveiller ». « Il y a une prise de conscience, ils ont compris que ce n’est pas les générations futures qui vont être impactées, c’est nous », a-t-elle déclaré à l’AFP.« C’est une journée de mobilisation importante, c’est important qu’il y ait une implication des citoyens », a estimé de son côté Audrey Pulvar, qui dirige la Fondation pour la nature et l’homme (ex-Fondation Nicolas Hulot).
DC avec AFP
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