L’ancien président américain Donald Trump a révélé ce qu’il a écrit au président Joe Biden lorsqu’il a quitté ses fonctions en janvier.
« En gros, je lui ai souhaité bonne chance et, vous savez, ça faisait quelques pages et ça venait du cœur parce que je veux le voir réussir », a déclaré Donald Trump lors d’une interview podcast lundi avec Lisa Boothe, décrivant la lettre qu’il a laissée à Biden.
L’ancien commandant en chef a ajouté : « Je veux qu’il réussisse, mais cela n’inclut pas la fermeture de l’oléoduc Keystone, qui, soit dit en passant, est bien meilleur sur le plan environnemental que d’avoir du [pétrole brut] dans des trains. Mais l’ami et supporteur de [Biden], Warren Buffett, a des trains. Personne ne parle jamais de cela. »
Joe Biden n’a jamais fait référence au contenu de la lettre lors d’interviews en janvier, mais a déclaré que la lettre en tant que telle était « très généreuse ».
Ces dernières années, les présidents américains sortants ont laissé une lettre à leurs successeurs. Habituellement, ils laissent une note sur le Resolute Desk, qui a été offert aux États-Unis par la reine Victoria au XIXe siècle.
C’est l’ancien président Ronald Reagan qui a lancé la tradition en laissant un mot au vice-président George H.W. Bush, qui lui a succédé à la présidence.
L’ancien président Barack Obama a laissé une note à Donald Trump, dont voici un extrait : « Il s’agit d’une fonction unique, sans plan de réussite clair, donc je ne sais pas si mes conseils seront particulièrement utiles […] Le leadership américain dans ce monde est vraiment indispensable. Il nous appartient, par l’action et l’exemple, de soutenir l’ordre international qui n’a cessé de se développer depuis la fin de la guerre froide et dont dépendent notre richesse et notre sécurité. »
Et avant cela, l’ancien président George W. Bush a laissé une lettre à son successeur, Obama : « Très peu ont eu l’honneur de connaître la responsabilité que vous ressentez maintenant. Très peu connaissent l’excitation du moment et les défis que vous allez devoir relever […] Il y aura des moments difficiles. Les critiques vont se déchaîner. Vos ‘amis’ vous décevront. Mais vous aurez un Dieu tout-puissant pour vous réconforter, une famille qui vous aime et un pays qui vous soutient, moi y compris. Quoi qu’il arrive, vous serez inspiré par la force que caractère et la compassion du peuple que vous dirigez désormais. »
Toujours dans l’interview de lundi, Donald Trump a laissé entendre que Twitter ne lui manque pas, avec lequel il a généré des quantités massives d’échanges pendant sa campagne de 2016 et sa présidence.
« Je publie une déclaration, c’est beaucoup plus élégant qu’un tweet, et je pense que les réactions sont meilleures. Je dirais presque mieux que Twitter », a-t-il déclaré à propos de sa nouvelle méthode de communication.
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