Une enfant de 9 ans se pend parce que sa mère lui a dit non à sa demande de jouer au téléphone

20 février 2019 21:12 Mis à jour: 10 juillet 2019 23:45

Une jeune fille de 9 ans de la ville de New York s’est pendue après que sa mère lui a dit qu’elle ne pouvait pas jouer au téléphone juste après son réveil.

Jennifer Vega a trouvé sa fille Heaven Vega morte dans sa chambre à coucher dans l’appartement familial du Bronx le 16 février, rapporte le New York Post.

Des sources policières ont dit au Post que la jeune fille s’était pendue à son lit. La police et les voisins ont dit que la mère avait répondu à sa fille de ne pas jouer sur son téléphone après son réveil le samedi.

« De nos jours, tous les enfants ont des téléphones cellulaires dans leurs mains et tout ce qu’ils font, c’est regarder YouTube », a dit un voisin anonyme. « Apparemment, la jeune fille s’est réveillée et elle voulait avoir le téléphone pour aller sur YouTube. Mais la mère lui a dit, non, que c’était trop tôt le matin. »

Une autre voisine, Zoraida Irizarry, a dit qu’elle pouvait entendre l’un des frères de Heaven effectuer une réanimation cardia-respiratoire quand sa mère a appelé le 911.

« Je peux entendre dans leur appartement à travers mon mur », dit Irizarry. « Hier matin, j’ai entendu la fille aînée appeler sa sœur sur un ton régulier, et tout à coup, elle s’est mise à hurler. »

La jeune fille a été transportée d’urgence à l’hôpital, mais elle est malheureusement décédée.

Seven Bridges, 10 ans, a été retrouvé mort le 19 janvier 2019. (Rest in Paradise Seven Bridges/GoFundMe)

Une mère dit que son enfant de 10 ans a été victime d’intimidation

Selon une mère du Kentucky, son fils de 10 ans avait été intimidé après l’avoir trouvé mort dans un présumé suicide.

Seven Bridges, qui aimait se déguiser en super-héros, était mort quand Tami Charles l’a trouvé dans leur maison de Lousiville.

M. Charles a dit que Seven, un élève de cinquième année à l’école primaire Kerrick, était tourmenté par des brutes. Ils l’ont ciblé parce qu’il était né avec un défaut médical qui l’obligeait à porter un sac de colostomie. Les chirurgies multiples n’ont pas complètement résolu le problème.

« Il faut qu’on parle de ces brimades », a dit Tami Charles à WBTV. « Parlez de cette douleur. Je veux que les gens le fassent avec leurs enfants. »

Elle a ajouté qu’elle et son mari avaient récemment inscrit leur fils dans une autre école, mais que le changement n’était pas prévu avant la prochaine année scolaire. « Nous lui parlions de nouveaux amis et d’un nouveau départ. Il ne lui restait plus qu’à arriver à la fin de l’année », a-t-elle dit. À propos du suicide, elle se demandait même comment il avait su le réaliser.

Une porte-parole du système des écoles publiques du comté de Jefferson a déclaré que le district enquêtera sur les allégations d’intimidation.

Mais un parent qui a lancé une collecte de fonds sur GoFundMe au nom de la famille a dit que les parents de Seven avaient exhorté le district et l’école à se pencher sur les problèmes d’intimidation au cours des six derniers mois et les résultats n’étaient apparemment pas suffisants.

« Sa mort est un exemple de ce qui peut arriver lorsque nous choisissons de ne pas prendre la question de l’intimidation au sérieux », a écrit Tami Charles.

Pendant ce temps, les médecins ont dit que les pensées suicidaires dans ce groupe d’âge proviennent généralement des relations, y compris l’intimidation.

« Un jour, ils se disent : « Je ne peux plus être ici » et ils prennent impulsivement une décision vraiment draconienne », a déclaré à WBTV le Dr Katy Hopkins, psychologue chez Norton Children’s Medical Associates.

Seven Bridges, 10 ans, a été retrouvé mort le 19 janvier 2019. (Rest in Paradise Seven Bridges/GoFundMe)

Bien que la grande majorité des jeunes victimes d’intimidation ne se suicident pas ou ne tentent pas de se suicider, le groupe gouvernemental Stop Bullying a déclaré : « Les recherches indiquent que l’intimidation persistante peut mener ou aggraver les sentiments d’isolement, de rejet, d’exclusion et de désespoir, ainsi que la dépression et l’anxiété, qui peuvent contribuer à un comportement suicidaire ».

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