Les dix-huit personnes décédées lors de l’éruption du volcan néo-zélandais de White Island ont toutes été identifiées, a annoncé mardi la police.
« Le processus d’identification des victimes est à présent terminé », a déclaré la police dans un communiqué, après avoir réussi à identifier deux personnes, une Australienne et un Néo-Zélandais, dont les corps n’ont toujours pas été retrouvés.
Localiser leurs dépouilles
Les recherches se poursuivent afin de localiser leurs dépouilles, qui seraient sous l’eau au large de cette île volcanique située au nord de la Nouvelle-Zélande.
Mardi, 17 personnes demeuraient hospitalisées en Nouvelle-Zélande et en Australie dans des unités de soins intensifs en raison des graves brûlures provoquées par l’éruption.
New Zealand has ordered 1.2 million square centimeters of human skin from abroad to treat victims of a volcano eruption earlier this week https://t.co/HF0r1wyMMx pic.twitter.com/r9Z9UGS6oR
— Reuters (@Reuters) December 12, 2019
Sur les 18 personnes décédées, au moins 12 étaient Australiennes, trois étaient des Américains vivant en Australie et deux autres étaient des guides touristiques Néo-Zélandais.
La dix-huitième victime est Australienne, selon des médias. Elle est décédée ce week-end dans un hôpital de Sydney où ont été admis des Australiens ou des personnes possédant un titre de résidence permanente dans le pays.
47 personnes se trouvaient sur l’île
Au moment de l’éruption, 47 personnes se trouvaient sur l’île, venant, outre de Nouvelle-Zélande, d’Australie et des Etats-Unis, d’Allemagne, de Chine, de Malaisie et du Royaume-Uni.
186,000 square inches of skin are being sent to New Zealand to help treat burn victims of the White Island volcano that killed eight people, with eight more missing and presumed dead https://t.co/FCtVVpkDKE pic.twitter.com/CtXcW1Ce5i
— Reuters (@Reuters) December 12, 2019
Les autorités étudient les raisons pour lesquelles les agences de voyage ont été autorisées à emmener des touristes sur l’île, également appelée Whakaari, alors que le niveau de menace du volcan avait été relevé quelques jours plus tôt.
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a indiqué que cette enquête pourrait prendre jusqu’à un an.
Plus d’une trentaine des 47 personnes qui se trouvaient sur l’île au moment de l’éruption effectuaient une croisière à bord du paquebot Ovation of the Seas, qui a accosté lundi à Sydney.
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