Un lanceur d’alerte ayant contraint son employeur à verser plus de 4 milliards de dollars de pénalités en mettant à jour des fraudes a été récompensé de 279 millions de dollars, a annoncé vendredi le gendarme américain de la Bourse (SEC).
« Le montant de la récompense accordée — la plus élevée de l’histoire de notre programme — incite non seulement les lanceurs d’alerte à se manifester avec des informations précises sur d’éventuelles infractions aux lois boursières, mais reflète également l’immense succès de notre programme d’alerte », a commenté, dans un communiqué, Gurbir Grewal, chargé du respect de la réglementation à la SEC.
Pour protéger la confidentialité du lanceur d’alerte, l’agence ne dévoile aucun élément permettant de l’identifier, à commencer par le nom de son entreprise. Elle précise juste qu’il n’a pas déclenché l’enquête des autorités à l’encontre de son employeur, mais que ses informations données lors d’entretiens et dans des témoignages écrits, ont permis d’étendre les chefs d’accusation.
Récompenses pouvant aller de 10% à 30% des pénalités
En œuvre depuis 2012, le programme de lanceur d’alerte de la SEC est financé par un fonds spécial abondé par les pénalités versés à l’agence. Une personne apportant des informations non connues jusqu’alors, crédibles et en temps opportun peut se voir remettre 10% à 30% des versements effectués par son entreprise si elle est effectivement sanctionnée.
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