Villeurbanne a concédé jeudi à la LDLC Arena de Décines-Charpieu, sa cinquième défaite d’affilée en Euroligue face au club grec de Panathinaïkos Athènes (89-81) et son parcours commence à s’apparenter à un véritable chemin de croix.
Avec ce nouveau mauvais résultat, l’entraîneur italien de l’Asvel, Gianmarco Pozzecco, qui a remplacé TJ Parker le 25 octobre, est apparu désemparé en conférence de presse et son avenir à la tête de l’équipe paraît incertain à plus ou moins long terme.
« Je n’ai pas grand-chose à dire. Oui je suis en colère, bien sûr. Mon rôle est de protéger mes joueurs et je continuerai à le faire jusqu’au bout, jusqu’à ce que je meurs. Il n’y a rien à faire. Mon travail est d’aider mes joueurs et le club. Peu importe ce qui se passe pour moi-même », a-t-il dit, la tête basse.
« Si quelqu’un à des conseils dans le club, je prends tout. Je parlerai à mes dirigeants plus tard. Nous avons fait presque le maximum. Nous méritons de gagner plus de matches mais clairement il nous manque quelque chose », a-t-il poursuivi alors que ses joueurs sont restés longtemps dans le vestiaire pour discuter entre eux.
Nos Villeurbannais s’inclinent ce soir face au @paobcgr dans une fin de match intense.
Merci à la @LDLC_Arena d’avoir fait du bruit ce soir ! #LDLCASVEL pic.twitter.com/BpqNPBRq8T
— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) December 14, 2023
Deux victoires et douze défaites
En Euroligue, l’Asvel affiche un bilan bien maigre de deux victoires, toutes les deux acquises à l’extérieur, pour douze défaites et reste en fond de classement avec l’Alba Berlin – qu’elle a battue (73-68) comme Zalgiris Kaunas (91-88) – et loin de ses espérances initiales d’intégrer le Top 10 pour jouer le play-in.
Pourtant, avec une série de trois matches en huit jours contre Maccabi (à l’Astroballe de Villeurbanne), Valence puis le Pana, 11e au coup d’envoi et qui présente désormais un bilan de sept victoires pour autant de défaites, les Villeurbannais avaient des espoirs de gagner enfin à domicile. Ceci ne leur est plus arrivé depuis le 26 janvier en Euroligue pour une série de douze revers consécutifs sur son parquet.
Mais si leur équipe est plutôt tournée vers l’offensive pour tenter de compenser une défense assez faible, les Rhodaniens n’ont pas été cette fois-ci très adroits en attaque, affichant notamment un taux à trois points insuffisant, qui a ruiné leurs chances de gagner un match opposant deux attaques médiocres.
L’équipe grecque du Français Mathias Lessort (14 points), de Kostas Sloukas (18 points) et Kendrick Nunn (13 points) a atteint un 15/34 (44,1%) contre 4/16 pour l’Asvel (25%) sur les tirs extérieurs.
C’est là que s’est notamment joué le résultat avec une avance de neuf points pour Panathinaïkos à la mi-temps (45-36) après avoir mené de +16 à la 15e minute (41-25).
L’Asvel, revenu à quatre longueurs à l’entame du dernier quart-temps, a toutefois réussi à égaliser (69-69, 34e) mais n’a une nouvelle fois pas tenu la distance malgré les efforts de Timothé Luwawu-Cabarrot (17 points, sorti à 1 minute 30 de la fin pour 5 fautes), Youssoupha Fall (13 points) et Joffrey Lauvergne (10 points).
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