Six industriels de la plasturgie de Haute-Loire se sont associés afin de produire des surblouses à destination des hôpitaux et autres professionnels de santé, un produit très en demande en cette période de pénurie de matériel de protection. Le boom ne devrait que s’accentuer avec le déconfinement.
Les petites entreprises se sont alliées à l’hôpital du Puy-en-Velay pour créer un modèle de surblouse de type boléro et le produire à échelle industrielle. Elles ont atteint une capacité de production de 250 000 unités par jour, indique Le Progrès.
« La demande explose au niveau national, il a fallu embaucher des intérimaires il y a quinze jours pour y répondre, car quelques-uns de nos salariés sont absents pour garde d’enfants et cette nouvelle activité se développe très vite », déclare à France 3 Salomé Januel, de l’entreprise Janu’sac.
Il va falloir un peu de recul pour savoir si l’on est face à de la bonne volonté et du civisme ou un simple coup de publicité en instrumentalisant le #Covid19 https://t.co/4pIn25mL8G
— Gabriel Cardaire (@GabrielCardaire) April 29, 2020
Après le personnel des hôpitaux, ce sont des professionnels tels que les dentistes, les coiffeurs et les infirmiers libéraux qui sont intéressés par cet outil de protection indispensable.
« On essaie de répondre à la demande importante, et on est conscients de l’urgence, mais ça devient compliqué à gérer pour notre petite entreprise et on demande aux clients de regrouper au maximum les commandes pour simplifier la logistique (par exemple pour les coiffeurs) », précise Joel Bernardo, PDG de l’entreprise Villettes Plastiques.
À 43 centimes l’unité, le prix des blouses faites en Haute-Loire est nettement inférieur à celui des articles similaires fabriqués en Chine, qui coûtent environ 10 fois plus cher.
« Les surblouses des marchés chinois ont explosé », indique Jean-Marie Bolliet, le directeur de l’hôpital ponot. « Elles coûtaient environ 20 centimes la pièce. Sur le site du ministère, les surblouses importées sont vendues à 4,90 euros. »
À l’avantage indéniable du prix s’ajoute la qualité de la fabrication française. Comme pour les masques, la qualité des blouses importées de Chine laisse souvent à désirer. Elles se déchirent parfois toutes seules, comme l’a dénoncé le personnel de l’hôpital de Marseille au début avril.
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