Nantes, connue pour son insécurité, l’est aussi pour les mauvaises conditions dans lesquelles travaillent les étudiants.
A la fac de droit, on compte 3,2 agents, enseignants, administratifs ou techniques, pour 100 élèves, un ratio deux fois et demi inférieur à la moyenne nationale dans les universités.
L’an dernier, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’université a été alerté d’un danger grave et imminent sur la santé mentale des employés, dont les causes seraient leur surcharge de travail: multiplication des dossiers d’admission, des copies à corriger, des week-ends et des nuits passées laborieuses.
La faculté de droit de Nantes demande donc à accueillir moins d’étudiants. En effet, l’université française n’a pas les capacités de prendre en charge des étudiants dont la sélection ne s’effectue plus grâce au baccalauréat, mais en première année d’études supérieures. Chaque élève, diplôme du secondaire en poche, peut prétendre à intégrer la fac, les places y étant quasiment gratuites et garanties.
Pour éviter une sélection plus rigoureuse des étudiants, les syndicats étudiants de gauche envisagent déjà pétitions, grèves et courriers aux politiques. Réflexe délétère d’une génération à qui l’on apprend depuis sa naissance qu’elle doit tout attendre de l’État.
Le personnel de la faculté regrette une mesure nécessaire bien que contraire à « l’universalité de l’accès à l’enseignement supérieur » et l’espère temporaire. Pourtant, cette situation est peut-être l’occasion de repenser les accès des jeunes à l’université. L’enseignement supérieur a besoin de plus de moyens certes, mais la vraie solution serait la possibilité d’ouvrir des universités libres et indépendantes, privées, associatives ou autres, qui permettraient un désengorgement des bancs des amphis. De bien meilleures conditions pour étudier en somme. Il est dommage qu’une fois de plus cette solution ne soit pas envisagée.
Article écrit par Adélaïde Motte, avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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