« Gilets jaunes ». 350 points de blocages le week-end dernier et 27 000 manifestants éparpillés dans toute la France. Le gouvernement a réagi. Les déblocages menés par les forces de l’ordre vont se poursuivre.
En trois jours, plus de 460 interpellations et 320 gardes à vue, selon BFMTV.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a donné l’ordre de dégager les dépôts pétroliers et de condamner toute manifestation non déclarée en préfecture.
Quand les #BlackBlocks ont ravagé Paris les médias mobilisés expliquaient qui ils étaient, la noblesse de leur combat etc. Pour les #GiletsJaunes on n’évoque que les victimes, les arrestations, les dégâts pourtant moins importants que ceux de la fête de la musique ou d’un 31/12 !
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) November 18, 2018
« J’ai passé des instructions très claires en lien avec le Premier ministre et le président de la République pour que nous puissions garantir la libre circulation et que nous maintenions toutes les mesures de protection de prévention qui sont nécessaires », a précisé M. Castaner.
« Les opérations de déblocage vont donc se poursuivre dans les heures qui viennent », a-t-il déclaré lundi sur France2, précisant avoir demandé aux préfets et aux forces de l’ordre de « veiller à dégager systématiquement, mais méthodiquement, sans confrontation, les dépôts pétroliers et les sites sensibles ».
#GiletsJaunes Le mouvement se poursuit notamment sur les autoroutes. Christophe Castaner a demandé aux préfets et forces de l'ordre de "veiller à dégager systématiquement, mais méthodiquement, sans confrontation, les dépôts pétroliers et les sites sensibles".
— Marie Darson (@marie_darson) November 20, 2018
18 personnes ont été jugées en comparution immédiate. Le délit d’entrave à la circulation est puni de 2 ans de prison et 4 500 euros d’amende.
Un gilet jaune qui avait organisé une chaîne humaine sur l’autoroute a écopé de quatre mois de prison ferme.
Six mois ferme pour un automobiliste qui a forcé un barrage près d’Orléans.
les #GiletsJaunes c'était comment dire juste une manif. tranquille, sans violence, mais avec 1 mort et des dizaines de blessés, plusieurs garde à vues et arrestations, bref, pacifique quoi ! c'était #SansMoiLe17 https://t.co/KND6b3FNqg
— L@REM #FBPE #MDPE (@EnMarcheRivesal) November 18, 2018
Samedi, un barrage a été forcé près de Grasse (Alpes-Côte d’Azur), un policier a été renversé. Christophe, le conducteur, a été condamné à 6 mois de prison ferme et 3 000 euros d’amende.
« J’ai commis un acte qui n’était pas forcément très réfléchi, j’ai voulu aller au travail et forcer le barrage », explique Christophe.
« Tout a dégénéré, je me suis fait attaquer par une dizaine de « gilets jaunes ». Je comprends ce mouvement mais pas dans les actions des gilets jaunes. Ils ont essayé de me sortir de ma voiture, l’action était assez violente, j’avais le pied sur l’embrayage, j’ai fait avancer mon véhicule. Ce n’était pas la bonne chose à faire, je me sens coupable envers le policier que j’ai blessé, mon intention n’était pas de blesser », regrette le chauffeur.
Certains « gilets jaunes » mécontents appellent à la fin du blocage.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Fini le diesel ou le sans-plomb, les carburants changent de nom le 12 octobre prochain
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.