Selon l’US Food and Drug Administration (FDA), la pilules antiviralz développéz par l’entreprise Pfizer pour traiter le Covid-19 peut provoquer des effets graves, voire mortels, si elle est utilisée avec d’autres médicaments courants tels que certains anticoagulants, antidépresseurs ou statines de la famille des hypocholestérolémiants (pdf).
La FDA ne recommande en aucun cas le Paxlovid aux personnes souffrant d’une grave maladie rénale ou hépatique.
Le 22 décembre, la FDA a accordé une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour la pilule contre le Covid-19 de Pfizer, pour traiter les cas légers à modérés de Covid-19 à partir de l’âge de 12 ans.
Le Paxlovid est le premier médicament oral de ce type autorisé par la FDA. Il s’agit de réduire les hospitalisations en prévenant les formes graves de la maladie.
« Cette autorisation fournit un nouvel outil pour combattre le Covid-19 à un moment crucial de la pandémie alors que de nouveaux variants apparaissent, et [elle] garantit de rendre le traitement antiviral plus accessible aux patients à risque d’évoluer vers une forme sévère de Covid-19 », a déclaré Patrizia Cavazzoni, directrice du Center for Drug Evaluation and Research (CDER) de la FDA.
Le Paxlovid est une combinaison de deux médicaments, le nirmatrelvir en premier, qui empêche le virus du SRAS-CoV-2 de se multiplier, et un second composant agissant pour prolonger la durée du nirmatrelvir.
L’autorisation d’urgence intervient un mois après que le gouvernement fédéral a annoncé qu’il achèterait 10 millions de traitements à base du médicament Pfizer.
Plus tôt en novembre, l’administration Biden a en effet acheté quelque 10 millions de traitements, pour plus de 5 milliards de dollars.
« En attendant l’autorisation de l’UE, les États-Unis recevront des traitements à partir de 2021, et tout au long de 2022, dans le cadre de l’entente contractuelle avec l’entreprise Pfizer », a déclaré le département de la Santé et des Services sociaux (HHS) dans un communiqué.
Le 18 novembre, Xavier Becerra, secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, a souligné l’importance de continuer à se faire vacciner malgré l’arrivée du Paxlovid.
« Se faire vacciner reste l’action la plus importante que chacun doit faire afin de se protéger et protéger les autres pour mettre un terme à cette pandémie, mais pour les personnes qui tomberont malades à l’avenir et sont à risque de développer des formes graves, le fait de pouvoir prendre des pilules pour éviter l’hospitalisation pourrait leur sauver la vie », a déclaré M. Becerra. « Cet accord permettra de garantir que des millions de doses de ce médicament seront disponibles pour le peuple américain, s’il est autorisé. »
Il y a peu, en décembre, Pfizer a annoncé que son comprimé, pris peu après les premiers symptômes, pouvait réduire de 89 % les risques d’hospitalisation ou de décès liés au virus du Parti communiste chinois (PCC).
C’est au 8 décembre qu’Albert Bourla, le PDG de Pfizer, a annoncé sur CNBC que des cargaisons de comprimés étaient arrivées aux États-Unis. Et de préciser : « Le produit sera disponible ce mois-ci, s’il est autorisé. »
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