Tang Shao était un fonctionnaire de la dynastie Tang. Il était intelligent et il pouvait se souvenir de choses qui s’étaient produites dans sa vie précédente. Il n’en parlait jamais à personne, même pas à sa femme ou à ses enfants.
Tang avait un voisin, Li Miao, qui était bourreau. Tang et Li s’entendaient fort bien, il invitait souvent Li à dîner et ils avaient des discussions chaleureuses. Tang étant un fonctionnaire de plus haut rang que Li, la femme de Tang ne pouvait s’empêcher de demander : « Li Miao est simplement un bourreau ignorant dont personne ne se soucie, alors que tu es un érudit respecté de tous. Pourquoi le traites-tu comme quelqu’un d’important ? Je ne pense pas que ce soit raisonnable. » Tang répondit après un long moment de silence : «Tu es perspicace, mais il y a quelque chose de très important dans notre relation que je pourrai t’expliquer plus tard. »
Sept ans plus tard, Tang s’adressa soudain un jour solennellement à son épouse : « Ma chère femme, je vais te faire part à présent des raisons pour lesquelles je traitais Li Miao comme je le faisais. Ces bonnes raisons je ne pouvais les divulguer qu’avant ma mort et le temps est aujourd’hui venu. »
Il poursuivit : « Il se peut que tu aies du mal à le croire, mais je suis né avec la capacité de me souvenir de ma vie précédente. Dans ma dernière vie, j’étais une femme. À Balin, j’ai épousé un homme appelé Wang. Ma belle-mère était très stricte avec moi. Je me suis souvenu qu’elle m’ordonnait de préparer le repas pour toute la famille pour la veille du solstice d’hiver. Après quoi, elle m’ordonna de lui coudre une jupe à porter le jour suivant. J’étais déjà très fatiguée, mais j’ai dû travailler toute la nuit. Alors que je me concentrais sur ma tâche, tout à coup un chien se précipita à l’intérieur et renversa la lampe à huile et l’huile éclaboussa la jupe. Je fus si contrariée que je me mise à hurler après le chien. Effrayé, il courut en direction de la porte qu’il trouva fermée. Il ne pouvait pas s’échapper et se cacha sous le lit. J’allumai une autre bougie et me mis à nettoyer la tache sur la jupe, mais elle ne voulait pas partir. J’étais à la fois effrayée d’être punie et fâchée après le chien qui avait causé le désordre. Sans réfléchir, j’ai regardé sous le lit et utilisé une paire de ciseaux pour en donner des coups au chien. Les ciseaux s’enfoncèrent dans son cou et une des deux lames se cassa, je me mis alors à utiliser l’autre pour lui donner un autre coup. Finalement, je l’ai tué. Dans cette vie-là, je suis mort à 19 ans. Dans cette réincarnation-ci, je suis Tang Shao, et Li Miao était le chien que j’ai tué. C’est pourquoi c’est lui qui va bientôt m’exécuter. Ne t’afflige pas lorsque cela arrivera. »
Le lendemain, en enseignant l’art militaire à tous les hauts fonctionnaires dans la montagne Li, l’empereur Tang Xuanzong entraîné par l’enthousiasme se mit à jouer du tambour.
Au milieu de trois séries de roulements, le ministre de la Défense, Guo Yuanzhen, ordonna soudainement : « Le prêche de l’Empereur est terminé. » Cela ennuya l’Empereur qui prenait plaisir à ses propres percussions. Il ordonna d’exécuter Guo. Le premier ministre s’agenouilla immédiatement et appela Guo. Bien qu’étant d’accord pour épargner Guo, l’Empereur en colère décida d’exécuter à la place le ministre des Rites en fonction, Tang Shao.
Li Miao s’y prit à deux fois pour tuer Tang. Sa lame se cassa à la première tentative il dût utiliser un second couteau.
On raconta que l’empereur Tang regretta par la suite sa décision impitoyable. Il se plaignît que Li avait exécuté Tang trop vite et ne le réemploya jamais plus.
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