Il y a quelques jours, à Charmes dans l’Aisne, des policiers ont interpellé un enfant de 12 ans au volant d’une voiture en train de faire des dérapages et des accélérations brutales. Son oncle lui avait prêté sa voiture pour qu’il puisse « s’amuser ».
Jeudi dernier dans la soirée, à Charmes, des policiers du commissariat de Tergnier ont surpris un conducteur en train de s’amuser à faire des dérapages et des accélérations brutales dans une pâture. Et alors que l’individu allait rejoindre la route, les forces de l’ordre l’ont intercepté, a rapporté L’Aisne Nouvelle.
? Aisne : Les policiers interpellent un enfant de 12 ans en plein rodéo au volant d’une voiture. Les fonctionnaires stupéfaits par ses explications… #Soutien #Actu #Police #Gendarmerie #Justice #ACTUFDOhttps://t.co/HZZoBFTIPn
— ACTU Forces De l´Ordre (@ActuFDO) July 23, 2023
Cependant, alors qu’ils s’attendaient à trouver une personne majeure au volant, les policiers ont constaté qu’il s’agissait d’un garçon de 12 ans, avec son frère de 13 ans assis sur le siège passager. En effet, la voiture leur avait été prêtée par leur oncle pour « qu’ils puissent s’amuser ».
Les parents et leur enfant convoqués au commissariat
À savoir que ce genre de rodéo motorisé est puni d’une peine d’un an de prison et 15.000 euros d’amende, a rapporté Actu17. Mais lorsqu’il est commis en réunion comme ici, ce type de rodéo est puni d’une peine de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
Une mesure de garde à vue n’étant possible qu’à partir de l’âge de 13 ans, les parents et leur enfant ont été convoqués au commissariat.
Pour David Morel, secrétaire national délégué du syndicat Alliance Police Nationale Hauts de France et Grand Est, « cette affaire de rodéo dans cette commune de 1600 habitants démontre, si besoin en était encore, qu’aucune commune n’est épargnée par des comportements inadaptés ».
Une «extrême jeunesse» livrée à elle-même
« Ce fait est symptomatique de la déresponsabilisation parentale, qui est un vrai problème sociétal », a-t-il confié.
« Nos collègues ne peuvent pas, à la fois, faire de la prévention, de l’assistanat, du soutien, du secours, de l’éducation ou de la répression de toute cette ‘extrême jeunesse’ livrée à elle-même. Le professionnalisme et la réactivité de nos collègues ont certainement permis d’éviter un drame », a déclaré David Morel.
Puis de conclure : « La police nationale ne peut pas, seule, soigner tous les maux de la société. Il doit y avoir une prise de conscience de la sphère politique, ainsi qu’un soutien total aux forces de l’ordre ».
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