Les nuisances causées par les animaux à la campagne continuent de faire du bruit. Cette fois-ci, ce sont des chiens de berger qui aboient et qui dérangent le voisinage à Saint-Jean-du-Pin dans le Gard.
« La situation est insupportable », assurent quatre riverains qui ont porté plainte à cause des aboiements des chiens de berger d’un de leurs voisins, rapporte Midi libre. Non seulement ils disent que les chiens aboient de manière répétée, mais ils remarquent que les canidés, les moutons et des chevreaux divaguent
régulièrement sur les terrains avoisinants.
« On vit un enfer. On a peur de laisser les enfants sortir, car on redoute une possible attaque des chiens. Une voisine s’est déjà fait mordre », ajoutent-ils. Pourtant, le propriétaire des chiens assure qu’ « un vétérinaire a confirmé leur caractère pas agressif ».
« Après le coq qui chante et qui dérange les voisins, on a maintenant les chiens qui aboient. Oui, c’est le genre de chose qui arrive quand on vit à la campagne », relativise Me Joris Numa, le conseil du prévenu.
En effet, ces dernières années, les conflits entre voisins à cause de nuisances provoquées par des animaux se sont multipliés un peu partout en France. Il y a eu des histoires de coq, comme celle du coq Maurice ou celle du coq Médaniel, des histoires de grenouilles menant à la pollution volontaire de leur mare ou à la condamnation par la justice à combler une autre mare. Le cheval Sésame a de son côté été condamné à aller paître ailleurs à cause de son odeur, et Nikita, la truie vietnamienne, a dû déménager parce qu’elle dérangeait les voisins.
La saga de Saint-Jean-du-Pin dure depuis plusieurs années. Une tentative de médiation a échoué. Le propriétaire des animaux a fait des efforts, plaçant cinq de ses neuf chiens. « Les quatre derniers me sont indispensables pour garder le troupeau. J’ai 50 moutons, 40 brebis et 10 chèvres pour assurer le nettoyage des terrains », assure-t-il, ajoutant qu’il enferme ses chiens tous les soirs.
Quant aux divagations des animaux, l’homme en charge du domaine familial a construit des clôtures. « Mais avec un terrain de 15 ha, il est difficile de tout fermer », estime Me Joris Numa.
« Une partie civile se plaint des odeurs des animaux et estime que les moutons attirent les mouches. Ben oui, c’est ça la campagne ! » rappelle l’avocat.
Le prévenu a été condamné par le tribunal correctionnel à payer 5 000 € d’amende avec sursis. Quant aux quatre voisins, ils reçoivent chacun 200 € de préjudice moral. Leurs autres demandes ont été rejetées.
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