À quelques semaines des fêtes de fin d’année, l’État a enclenché le 2 décembre une baisse de la production de volailles dans l’ouest, avec des départs anticipés à l’abattoir, pour éviter que la grippe aviaire ne devienne incontrôlable.
Selon un dernier bilan, 91 élevages, dont 37 en Vendée et Deux-Sèvres, ont été contaminés depuis la résurgence précoce de l’épizootie cet été. Et près de 1,3 million de volailles ont déjà été euthanasiées.
À compter de lundi, des dindes et canards – « les espèces les plus sensibles [au virus] actuellement » – seront envoyés de manière anticipée à l’abattoir, sans être remplacés dans les exploitations.
Les éleveurs de poulets et poules pondeuses pourront aller au bout de leur cycle de production, mais devront patienter trois semaines avant de réintroduire des animaux dans leurs bâtiments.
Des mesures réévaluées d’ici trois semaines
La zone concernée compte de nombreux élevages, à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres, et déborde un peu sur le Maine-et-Loire, selon le ministère de l’Agriculture qui parle de « dédensification ».
Ces mesures, décidées devant l’« accélération » des contaminations, seront réévaluées d’ici trois semaines. Le ministère n’était pas en mesure vendredi de chiffrer le nombre d’exploitations et d’animaux concernés.
Les autorités veulent éviter la saturation des capacités d’abattage sanitaire, dépassées au plus fort de la dernière vague (fin novembre 2021 – mi-mai 2022). D’ampleur inédite, elle avait entraîné l’euthanasie de plus de 20 millions de volailles et une facture de plus d’un milliard d’euros d’indemnisations à la charge de l’État.
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