À partir de ce lundi 8 novembre, des collectifs d’infirmiers anesthésistes (IADE) ont appelé à une semaine « bloc mort » dans les hôpitaux, promettant « un net ralentissement de l’activité opératoire programmée » afin d’obtenir « une juste reconnaissance de leur profession ».
« De fortes perturbations devraient être attendues à partir de ce lundi 8 novembre dans l’ensemble des blocs opératoires du territoire, avec un net ralentissement de l’activité opératoire programmée, hors urgences », préviennent-ils.
Ces collectifs, ralliés sous la bannière « IADE united », sont couverts par un préavis de grève déposé par la CGT, pour la période du 2 au 11 novembre inclus, réclamant « une reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession », intégrant « la pénibilité de leur exercice », ainsi que « le respect (de leurs) compétences exclusives ».
Le gouvernement contraint la profession infirmière-anesthésiste à exercer son droit de grève. De nombreuses interventions chirurgicales vont être annulées/reportées. Nous savons pouvoir compter sur le soutien des patients pour qu’ils puissent continuer à bénéficier de soins sûrs
— SNIA Infirmiers-Anesthésistes (@SNIA75) November 8, 2021
En lutte depuis plus d’un an
Les infirmiers anesthésistes « sont en lutte depuis plus d’un an » et « n’ont plus rien à perdre », affirment les collectifs dans un communiqué dénonçant « l’absence de volonté gouvernementale d’accéder (à leurs) revendications légitimes », en termes de statut et de salaire.
Ils appellent par conséquent à « une semaine ‘bloc mort’, semaine noire sans IADE », afin de « forcer le gouvernement à faire évoluer favorablement leur profession ».
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