Selon une étude publiée le 17 octobre par le ministère de la Santé, en 2018, près de 4 200 lits d’hospitalisation complète ont été fermés dans les établissements de santé français. En parallèle, plus de 1800 places d’hospitalisation partielle ont été créées.
Après avoir franchi à la baisse le seuil des 400 000 lits en 2017, les hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 1% l’an dernier.
D’un autre côté, l’hospitalisation à domicile a augmenté ses capacités de 3,4%, soit 18 100 patients « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ».
D’après le ministère de la Santé, les nouvelles fermetures de lits prolongent « le repli observé depuis plusieurs années, reflet de la volonté de supprimer des lits excédentaires et de réorganiser l’offre » de soins.
Pour cela l’État souhaite développer de plus en plus rapidement « les alternatives à l’hospitalisation à temps complet ».
Hôpitaux : près de 4 200 lits supprimés en 2018. « Des alternatives à l’hospitalisation complète »….avec le vieillissement de la population c’est une aberration et donc de l’incompétence de santé publique https://t.co/VZa2WVcrgW
— Dr Gérald KIERZEK (@gkierzek) October 17, 2019
Et l’on s’étonne de ce qui se passe ???Hôpitaux : 4.200 lits d’hospitalisation supprimés en 2018 https://t.co/xBlX1h1LMf
— magda_lena (@LenaSomewhere) October 17, 2019
Le personnel des urgences demande plus de lits
Ce « virage ambulatoire » intervient alors que les personnels des services d’urgence sont en grève pour le 8e mois consécutif et que l’une de leurs revendications est justement d’obtenir plus de lits dans les autres services hospitaliers. Ce qui permettrait aux urgences d’envoyer les patients qui nécessitent d’être hospitalisés et qui attendent dans les couloirs des établissements de santé qu’une place enfin… se libère.
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