L’eurodéputée Laurence Trochu a révélé sur ses réseaux sociaux que près de 8 millions d’euros avaient été dépensés par la Commission européenne dans des projets promouvant l’idéologie transgenre, le wokisme et la déconstruction.
Dans une vidéo publiée ce lundi 10 février sur X, Laurence Trochu – eurodéputée du groupe « Identités et Libertés » – a détaillé une partie des sommes dépensées par la Commission européenne pour des projets en lien avec la promotion de l’idéologie transgenre.
L’un des projets vise à « étudier l’influence des hormones sur les transgenres »
En présentant quelques-uns de ces projets ce lundi depuis le Parlement européen à Strasbourg, Laurence Trochu a d’abord mentionné le financement, à hauteur de 1,5 million d’euros, de l’un d’eux visant « à étudier l’influence des hormones sur les transgenres et leurs bienfaits psychosociaux ».
Elle a ensuite pointé les 215.000 euros alloués à un « projet de redéfinition de la violence de genre pour y inclure les personnes transgenres et intersexes ». Précisant que celui-ci n’étudiait pas « les causes de la violence », elle l’a qualifié de « pure construction idéologique ».
Parmi les projets également énumérés par l’eurodéputée, l’un « vise à comparer les parcours de trans en Europe et ceux qui immigrent pour se prostituer », et ce « pour la modique somme de 1,26 million d’euros », a-t-elle martelé, avant de dévoiler deux projets pour lesquels la somme de 750.000 euros avait été accordée à chacun par la Commission européenne. L’un ayant pour mission de définir ce qu’est l’hétérosexualité « et ce sous l’angle du préjugé car évidemment, elle se veut vecteur d’intolérance », l’autre « visant à rendre les plans d’égalité encore plus inclusifs, car la considération des identités LGBTQI+ et les minorités intersectionnelle seraient insuffisantes ».
Avec l’argent des « contributeurs européens »
Révélant encore deux autres projets l’un pour « adapter les technologies de procréation médicalement assistée aux revendications trans et queer » de 185.000 euros, l’autre étant, pour un montant de 180.000 euros, « une étude sur le militantisme LGBT en Italie face à une société qui est jugée foncièrement homophobe », elle a dénoncé un dernier projet, « au coût absolument pharaonique de 2,37 millions d’euros ». Celui-ci, portant sur un « fichage idéologique destiné à cartographier les mouvements anti-genre en Europe », étant « destiné à les combattre par des stratégies militantes ».
L’ancienne porte-parole de François Fillon s’est offusquée de voir s’imposer « cette vision woke en éliminant toute opposition au prétexte de la lutte contre la discrimination », et ce avec l’argent des « contributeurs européens », c’est à dire « le vôtre », a-t-elle pointé.
« Je ne laisserai rien passer »
Jugeant « intolérable que de tels financements servent à une idéologie », elle a comparé ces financements à ceux de l’idéologie verte « dénoncés dernièrement par ce scandale du Greengate », la Commission européenne étant accusée d’avoir financé des ONG pour influencer le vote du Pacte vert.
« C’est absolument inadmissible que l’argent de nos familles servent à financer des idéologies. Alors en commission Femmes et égalité des genres où je siège, je ne laisserai rien passer, je ne laisserai rien passer et je m’opposerai à tous ces délires. Et ça, vous pouvez compter sur moi », a-t-elle conclu dans sa vidéo.
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