Le président Joe Biden a déclaré vendredi que son fils Hunter Biden « n’a rien fait de mal », alors que des rumeurs circulent selon lesquelles le fils du président pourrait bientôt faire face à des accusations fédérales.
Joe Biden a fait ces remarques lors d’une interview sur MSNBC vendredi, quelques jours après la publication d’un article du Washington Post citant des « personnes bien informées » anonymes. Selon ces personnes les procureurs du département de la Justice (DOJ) sont sur le point de prendre une décision sur l’inculpation ou non de Hunter Biden pour des infractions liées à la fiscalité et aux armes à feu.
« Tout d’abord, mon fils n’a rien fait de mal », a soutenu le président dans l’interview. « J’ai confiance en lui. J’ai confiance en lui. »
Le bureau du procureur américain du Delaware a enquêté sur les affaires fiscales de Hunter Biden. Le fils du président a déclaré en 2020 qu’il prenait l’enquête « au sérieux » mais qu’il était confiant quant à son issue.
« Je prends cette affaire très au sérieux, mais je suis convaincu qu’un examen professionnel et objectif de ces questions démontrera que j’ai géré mes affaires de manière légale et appropriée, y compris avec l’aide de conseillers fiscaux professionnels », a assuré Hunter Biden dans un communiqué publié par l’équipe de transition Biden-Harris en décembre 2020.
À l’époque, l’équipe de transition avait publié un communiqué décrivant le président élu comme « profondément fier de son fils, qui s’est battu pour relever des défis difficiles » dont il est sorti « plus fort ».
Hunter Biden a reconnu par le passé avoir commis des erreurs, mais il a insisté sur le fait qu’il n’avait commis aucun crime.
Dans l’interview de vendredi, le président a réaffirmé qu’il était fier de son fils lorsqu’on lui a demandé quel impact les accusations portées contre lui pourraient avoir sur sa présidence. « Cela a un impact sur ma présidence parce que je me sens fier de lui. »
Epoch Times a contacté l’avocat de Hunter Biden pour obtenir un commentaire.
Un rapport distinct publié en octobre par le Washington Post, citant des sources anonymes, indiquait que les procureurs estimaient qu’il y avait suffisamment de preuves pour inculper Hunter Biden de délits fiscaux et d’allégations selon lesquelles le fils du président aurait inscrit de fausses informations sur des documents relatifs à l’achat d’une arme de poing.
L’inculpation de Hunter Biden risque d’attirer l’attention nationale sur un sujet sensible pour le président, un sujet que les républicains ont cherché à mettre en exergue lors du récent lancement de la campagne de réélection du président.
Les sénateurs partagent des documents avec les procureurs
En octobre de l’année dernière, deux sénateurs républicains ont confirmé avoir partagé avec le bureau du procureur du district du Delaware des documents qu’ils avaient obtenus dans le cadre de leur propre enquête sur Hunter Biden.
Les sénateurs Chuck Grassley (Parti républicain, Iowa) et Ron Johnson (Parti républicain, Wisconsin) ont envoyé ces documents, notamment des relevés bancaires, aux procureurs après le refus du bureau du procureur du district du Delaware et du ministère de la Justice de garantir que l’enquête fédérale serait à la fois approfondie et exempte d’interférences.
« Aujourd’hui, à la lumière de votre incapacité et de celle du DOJ à répondre à nos demandes légitimes de surveillance du Congrès et dans le cadre de notre enquête parlementaire en cours, nous vous transmettons plus de deux cents pages de documents relatifs aux liens de la famille Biden avec le régime chinois et les personnes liées à ses éléments militaires et de renseignement », ont écrit Ron Johnson et Chuck Grassley dans une lettre (pdf) adressée au procureur américain David Weiss, nommé par Donald Trump.
« Si vous menez une enquête pleine et entière, vous devriez déjà posséder ces documents. Dans le cas contraire, nous vous suggérons de les examiner en détail ».
Les documents incluent des dossiers montrant une relation d’affaires entre Hunter Biden et CEFC China Energy, une entreprise qui était l’une des plus grandes sociétés d’énergie en Chine avant de disparaître. Cette relation d’affaires existait également à l’époque où Joe Biden était vice-président.
Par ailleurs,Hunter Biden est confronté à une affaire de pension alimentaire.
Litige concernant la pension alimentaire pour enfants
Le 1er mai, Hunter Biden a comparu devant un tribunal de l’Arkansas dans le cadre d’un litige portant sur le versement d’une pension alimentaire pour sa fille de quatre ans.
Dans un premier temps, Hunter Biden a nié que l’enfant était le sien, mais un test ADN a confirmé qu’il était le père.
La mère de l’enfant, Lunden Roberts, a intenté une action en justice pour obtenir une pension alimentaire en 2019, et un an plus tard, elle et Hunter Biden se sont mis d’accord sur un montant non divulgué.
Hunter Biden a demandé au tribunal de revoir les accords de pension alimentaire, ce qui a conduit à l’examen de l’affaire devant le tribunal.
Il a comparu devant la Cour de circuit du comté d’Independence à Batesville, Arkansas, le 1er mai. Son avocat, Abbe David Lowell, a déclaré au cours de la procédure que Hunter Biden avait payé 20.000 dollars par mois de pension alimentaire, soit un total de plus de 700.000 dollars depuis la signature de l’ordonnance de pension alimentaire.
Michael Clements et Zachary Stieber ont contribué à cet article.
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