Ce que vous devez savoir
En revanche, en Chine, les patients se verront offrir un organe seulement au bout de quelques jours, voir jusqu’à quatre semaines. « Les temps d’attente pour les donneurs d’organes sont grotesquement courts » a déclaré Hubert Körper, membre du conseil d’administration de la Société internationale pour les droits de l’homme (ISHR).
Les canaux d’approvisionnement d’organes en Chine, cependant, ne sont ni transparents ni compréhensibles. Lors du dernier congrès mondial de la Société de transplantation à Hong Kong, le président par intérim Dr Philip J. O’Connell a déclaré au sujet du système de transplantation chinois : « Je dois dire qu’il règne une méfiance profonde dans de nombreux domaines de leurs programmes de transplantation. La raison est qu’il y a des échanges commerciaux évidents avec de riches étrangers de l’Occident ou du Moyen-Orient ».
Les victimes sont des prisonniers politiques
En Chine, des centaines de milliers de personnes ont été tués pour leurs organes, selon une étude au cours des 15 dernières années. Ce sont principalement des prisonniers d’opinion, tels que les membres des églises chrétiennes, des Tibétains, Ouïgours et principalement les pratiquants du mouvement de méditation Falun Gong.
Par conséquent, en ce jour du don d’organes, le Centre d’ Information du Falun Dafa allemand a demandé « en particulier aux médias et aux médecins de sensibiliser les concitoyens sur cette question et travailler pour mettre fin aux prélèvements d’organes systématiques en Chine. »
Le fait que de la Chine prélève des organes sur des personnes vivantes est connu depuis 2006 – alors que la communauté internationale reste, à ce jour, les bras croisés, à part quelques exceptions. L’avocat des droits de l’ homme David Matas a parlé dans un entretien avec Epoch Times, de l’attitude de l’Allemagne et des possibilités qui existent pour répondre aux crimes d’État de la Chine.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.