Les équipes de secours continuaient vendredi de chercher d’éventuels survivants à la catastrophe causée par la rupture d’un barrage mercredi soir au Kenya, qui a fait 44 morts, selon le gouverneur du comté de Nakuru (centre). Lee Kinyanjui a déclaré à la presse vendredi matin que 44 corps avaient été récupérés, 40 personnes étaient portées disparues, et annoncé qu’un barrage voisin « devra être vidé pour éviter un (nouveau) désastre ». Des dizaines de personnes rescapées ont été admises dans des centres de soins.
Mercredi vers 21H00, le barrage situé sur la commune de Solai près de Nakuru (environ 160 km au nord de Nairobi) avait cédé et ses eaux boueuses balayé les modestes habitations avoisinantes. Interrompues jeudi en fin de journée en raison de fortes pluies, les recherches ont repris vendredi matin, mêlant secours professionnels et volontaires. Le procureur en chef du Kenya Noordin Hajo a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête policière afin de « déterminer les causes et les responsabilités » dans cette tragédie. La plupart des victimes, dont 20 enfants, sont issues de familles très modestes d’ouvriers agricoles dont les habitations de fortune ont été emportées par les eaux du barrage.
Jeudi, des rescapés avaient décrit à l’AFP la violence du phénomène, l’un d’eux, Ngugi Njoroge, évoquant « un enfer sur terre ». Près de 180 personnes sont mortes au Kenya à cause des inondations depuis le début de la longue saison des pluies en mars, selon un bilan du gouvernement kényan rendu public mercredi (132 morts), auquel s’ajoutent les victimes de la catastrophe du barrage de Solai. Le Kenya connaît deux saisons des pluies annuelles: la courte, d’octobre à décembre, et la longue entre mars et juin. Les trois dernières saisons avaient été pauvres en précipitations mais celle en cours a vu des pluies torrentielles s’abattre sur une bonne partie du pays et dans le reste de l’Afrique de l’Est.
DC avec L’AFP
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