Marie-Hélène Thoraval, la maire DVD (divers droite) de Romans-sur-Isère dans la Drôme, s’est exprimée sur la question de « submersion » migratoire évoquée par le Premier ministre François Bayrou. Ce dernier a déclaré ce lundi que la France « approche » d’un « sentiment de submersion » en matière d’immigration.
Invitée ce mercredi au micro de Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1, la maire de Romans-sur-Isère a expliqué que cette notion de « submersion » migratoire est quelque chose de vécu au quotidien par de nombreux Français, précisant qu’il n’y a pas besoin d’aller très loin pour s’en rendre compte.
« Ce sont les mots des Français »
« Le Premier ministre avait raison et certains mots ne sauraient pas être l’apanage de certains partis politiques », a indiqué Marie-Hélène Thoraval ce mercredi, prenant en exemple des villes comme Paris, qui a « énormément changé », ou la cité phocéenne. « Si vous descendez à Marseille, je vous invite à aller faire le trajet de la gare Saint Charles pour descendre au Vieux Port à pied, vous verrez et vous pourrez constater cette notion de submersion », a-t-elle assuré. L’élue est même allée jusqu’à parler de « raz-de-marée » sur cette question migratoire.
Métiers en tension : plutôt que de régulariser des personnes en situation irrégulière, je propose déjà de former des chômeurs et des allocataires du #RSA, leur permettant ainsi un retour à l’emploi. @CNEWS @Europe1@bayrou @BrunoRetailleau @AstridPanosyan @Eric_R_Lombard https://t.co/8RUrUKHJpc
— mh_thoraval (@MH_Thoraval) January 29, 2025
Face aux réactions de certaines personnalités politiques, elle a cité le PS qui « s’offusque » en avançant que ces mots « correspondent au champ lexical du Front national ». « Non, ce sont les mots des Français », a-t-elle certifié.
Marie-Hélène Thoraval estime également que dans certains quartiers « le peuplement » n’est « absolument pas maîtrisé », certains secteurs étant le théâtre d’un « flux continu d’immigration ».
Les « mêmes typologies d’auteurs derrière ces faits »
L’édile a aussi évoqué la recrudescence des attaques aux couteau dans l’Hexagone. Mentionnant le chiffre de « 120 par jour », ces agressions ont, selon elle, un « aspect culturel ». On retrouve « généralement » les « mêmes typologies d’auteurs derrière ces faits ». « Pour certaines personnes, le couteau est devenu banal », a-t-elle déploré.
Face à la journaliste Sonia Mabrouk, Marie-Hélène Thoraval a aussi abordé le sujet du chômage, plaidant pour la nécessité de former les personnes sans emploi aux métiers en tension, sans toutefois opter pour la régularisation des travailleurs sans-papiers. Rappelant qu’il y a en France « plus de 3 millions de chômeurs avec à peu près 1,9 million de personnes qui sont au RSA », elle s’est interrogée : « On n’est pas capable d’aller les former et de faire en sorte qu’ils acquièrent les compétences qui correspondent à ces métiers en tension ? » Pour elle, cela serait sans conteste une « mesure prioritaire », ce qui permettrait notamment de faire des économies.
Quant à ceux qui sont en capacité de travailler mais qui se « satisferaient des allocations sans souhait de retour vers le marché de l’emploi », elle recommande un « tour de vis ». Par conséquent, « deux-tiers des personnes au RSA pourraient retrouver le chemin du travail », a-t-elle conclu.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.