Fabienne rentrait de son cours de gym lorsqu’elle a été poignardée de 36 coups de couteau par un mineur de nationalité ivoirienne, le 18 octobre dernier dans le quartier de Bois-Blancs à Lille. L’une de ses proches s’est exprimée au micro de CNews.
Sauvagement assassinée à Lille par un Ivoirien mineur entré illégalement sur le sol français en janvier 2022, l’infirmière retraitée a été retrouvée chez elle, inanimée. Christine, sa belle-sœur, a exprimé son incompréhension face à une telle barbarie et a également pointé les manquements de l’État dans cette sordide affaire.
« L’État nous met en danger, tous »
Le 18 octobre dernier, l’infirmière retraitée de 68 ans était retrouvée chez elle, la gorge tranchée et le bas du corps dénudé, baignant dans une mare de sang. Le lendemain, la police interpellait un adolescent de 17 ans, rapidement identifié, notamment parce que sa carte de transport avait été retrouvée sur les lieux du crime. Des traces de chaussures avaient par ailleurs été identifiées comme étant les siennes.
Christine, membre de l’entourage familial de la victime, a exprimé sa colère au micro de CNews. « La voisine a appelé la police qui n’a pas pu intervenir tout de suite car il n’y avait plus de voitures possibles pour aller chez ma belle-sœur puisque tout le monde était pris pour l’alerte à la bombe de l’aéroport de Lesquin », a-t-elle raconté ce 26 octobre.
« C’est une colère profonde et puis un état de choc », a-t-elle ajouté, exprimant son incompréhension face à une telle barbarie. « L’État nous met en danger, tous. Il ne devrait plus y avoir aujourd’hui ce genre de personne qui puisse rentrer sur notre sol, sur notre territoire, ce n’est pas possible. Le peuple français est en danger aujourd’hui et l’État ne fait pas son travail », a-t-elle martelé.
Déjà défavorablement connu des services de police
Fabienne, maman de quatre enfants et grand-mère de neuf petits-enfants, était une retraitée impliquée dans la vie paroissiale, en plus d’être sportive, rapporte Valeurs actuelles. Elle faisait également partie d’un groupe de musique.
Quant au suspect, il était défavorablement connu des services de police pour vol, violences aggravées et rébellion. Il avait par ailleurs fugué une première fois d’un foyer basé à Nice, puis une seconde fois d’un foyer lillois, précisent nos confrères. N’étant pas majeur, les autorités n’avaient pas pu lui délivrer d’OQTF. En outre, il avait effectué une demande de titre de séjour en juin dernier auprès de la préfecture de Nice. Après son interpellation, il a été mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire.
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