Le pilote d’une grande compagnie aérienne fait un arrêt cardiaque entre deux vols après avoir été vacciné contre le Covid

Par Enrico Trigoso
25 mai 2022 15:29 Mis à jour: 28 mai 2022 13:54

Robert Snow, pilote chez American Airlines, une des trois plus grandes compagnies aériennes américaines, cumule 31 ans d’expérience dans l’aviation commerciale et 7 ans d’expérience en tant que pilote de l’U.S. Air Force.

Il estime qu’il ne pourra peut‑être plus voler suite à un arrêt cardiaque 6 ou 7 minutes à peine après l’atterrissage de son avion qui faisait la liaison entre Denver et Dallas Fort Worth (DFW).

En ce jour du 9 avril, il lui restait encore deux vols à effectuer.

Selon lui, cet arrêt cardiaque est lié au vaccin Covid de Johnson & Johnson qu’il a été contraint de se faire administrer pour garder son emploi le 4 novembre 2021. Pourtant, il avait déjà une immunité naturelle ayant contracté le virus auparavant.

Selon le cardiologue Peter McCullough pour Newsmax, le cas de M. Snow correspond à un « schéma [typique] ».

« Il n’y a pas d’autre explication », affirme le Dr McCullough à propos du pilote, qui ne souffre d’aucune maladie coronarienne.

« L’image IRM concorde. En effet, il pourrait s’agir d’une myocardite induite par le vaccin et d’une manifestation tardive d’arrêt cardiaque. »

Pour Epoch Times, le Dr Peter McCullough déclare avoir reçu « plusieurs appels téléphoniques et messages d’amis du secteur [aéronautique] pensant avoir des problèmes avec le vaccin ».

Les déclarations de M. Snow pour Epoch Times sont assez inquiétantes : « [Certains pilotes] ont peur de créer le scandale en disant : ‘Eh ! Je pense que je pourrais avoir un problème.’ Nous craignons de perdre notre certificat médical pour voler, car si nous perdons ce certificat, nous ne pouvons plus travailler. Nous ne pouvons plus être pilote de ligne. Et dans le pire des cas (c’est probablement ce qui m’arrive en ce moment) on ne peut plus voler du tout. Point barre. »

« Je vous dirais simplement qu’il y a d’autres pilotes qui ont eu des soucis, et pas seulement des pilotes, mais aussi des employés parce que l’obligation vaccinale a été imposée à tout le monde. Nous avons donc des agents de bord, des mécaniciens, des régulateurs de vol, des stewards aux portes d’embarquement, etc. Bien sûr, pour les pilotes, nous considérons qu’il s’agit d’un travail dangereux et nous sommes donc un peu plus attentifs aux questions de sécurité aérienne. Mais oui, j’ai reçu des coups de fil d’autres pilotes pour me dire qu’ils étaient inquiets, mais qu’en raison de la situation, ils avaient peur de se manifester. »

Ce pilote chevronné se posait de sérieuses questions sur les nouveaux vaccins Covid conçus pour prévenir l’infection par le virus du Parti communiste chinois, mais dont on sait maintenant qu’ils n’offrent qu’une faible protection depuis que le variant Omicron est devenu dominant.

On sait également que ces vaccins, que ce soit les premières doses ou les rappels, ont une efficacité qui devient nulle avec le temps.

Par ailleurs, les cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardite (inflammation de la paroi externe du cœur) ont connu une augmentation spectaculaire depuis qu’ils ont commencé à être administrés dans le monde entier.

Donc, M. Snow ne tenait pas à se faire vacciner, mais étant le seul à subvenir aux besoins de sa famille, il s’est résolu à prendre le risque.

Tout en soupirant, M. Snow poursuit : « Au départ, la compagnie ne voulait pas imposer le vaccin à ses employés. Ils ont changé d’avis vers le 1er octobre, lorsque le Bureau exécutif des États‑Unis a imposé le vaccin aux entreprises sous contrat avec le gouvernement fédéral. Ils ont décidé d’appliquer l’obligation vaccinale à tous les employés de la compagnie aérienne. De ce fait, on nous a expliqués que si nous ne nous faisions pas vacciner, nous serions licenciés. À ce moment‑là, il n’y avait aucun doute que tout le monde y croyait sincèrement. »

Les compagnies aériennes, des contractants de l’État fédéral, ne pouvaient se dérober au décret de Biden adopté en septembre, qui imposait à tous les employés fédéraux d’être vaccinés contre le virus du PCC.

Pour s’accommoder aux directives du gouvernement, en décembre dernier, la FAA (Federal Aviation Administration) a été contrainte de violer un de ses propres règlements. En effet, il est normalement interdit pour un pilote de voler après avoir pris un médicament approuvé depuis moins d’un an par la Food and drug administration (FDA). C’est d’ailleurs ce qu’a fait valoir un collectif d’avocats, de médecins et d’autres spécialistes, dont un pilote ayant dû mettre fin à sa carrière (tout comme M. Snow) suite à une mauvaise réaction au vaccin survenue en plein vol.

« J’ai donc décidé, après mûre réflexion, étant donné que j’étais la seule source de revenus de ma famille, de me faire vacciner. Je ne voulais pas le faire », se souvient M. Snow.

« Je me posais de sérieuses questions quant à la sûreté, l’efficacité et l’utilité du vaccin. J’avais déjà eu le Covid. J’avais déjà été testé positif aux anticorps, et je ne voyais vraiment pas le bien‑fondé de ce vaccin. Mais, la seule solution qui aurait pu s’offrir à moi pour ne pas être vacciné était de demander une exemption religieuse ou médicale. Je ne pensais pas devoir en faire la demande. Pour ce qui est de l’exemption médicale, je n’avais aucune raison, d’un point de vue scientifique, de ne pas accepter ce vaccin, si ce n’est le fait qu’il avait été délivré dans le cadre d’une autorisation européenne de mise sur le marché et qu’il n’avait pas été entièrement testé. Quant à l’exemption religieuse, je n’ai pas jugé utile de la demander, car je n’ai pas vraiment de croyance religieuse qui m’empêcherait d’être vacciné. Donc pour des raisons morales et éthiques, évidemment. Mais cela n’a pas été considéré comme une raison valable pour ne pas être vacciné. »

Après avoir reçu le vaccin, le pilote a eu mal au bras pendant une dizaine de jours, puis une étrange douleur s’est alors propagée dans tout le haut du corps.

Robert Snow raconte que son bras s’est mis à lui faire « franchement mal » pendant dix jours. Il n’avait jamais rien ressenti de tel lors de ses précédentes vaccinations. Pour les autres vaccins administrés lors de voyages ou dans l’armée, il avait généralement eu des douleurs pendant deux ou trois jours maximum.

Les choses sont revenues à la normale jusqu’en janvier, puis il a rechuté :

« J’étais sur ce vol et j’ai ressenti une douleur étrange alors que j’étais concentré sur le panneau supérieur. J’ai eu une douleur étrange à l’épaule droite, qui semblait se propager vers le quadrant inférieur droit, puis vers la poitrine et les omoplates. J’ai trouvé cela très bizarre. Mais j’ai pensé que c’était parce que j’avais manipulé le panneau supérieur maladroitement. Je m’étais peut‑être froissé un nerf ou quelque chose du genre, parce que je n’avais jamais eu de problème de ce type. La douleur a disparu après une ou deux minutes, puis tout est redevenu normal. »

« À la fin de ce vol, j’ai en fait été testé positif au Covid pour la deuxième fois, [la] première fois que je l’ai eu, c’était en mars 2021. La deuxième fois, c’était en janvier 2022 – après la vaccination – et j’ai supposé qu’il s’agissait du variant Omicron parce que j’ai eu des allergies, j’éternuais beaucoup, j’avais le nez qui coulait et c’était tout, pas de fièvre, pas de frissons, rien, pas de perte du goût et de l’odorat comme la première fois. J’ai donc repris le travail, après le délai obligatoire, et j’ai recommencé à ressentir cette douleur, mais de plus en plus souvent cette fois‑ci. En fait, comme j’avais des problèmes gastro‑intestinaux, j’ai consulté un gastro‑entérologue qui a décidé de faire une endoscopie pour voir si je n’avais pas une hernie hiatale ou quelque chose qui pouvait irriter le nerf vague. J’ai également passé un scanner de l’abdomen. »

« Alors que j’attendais les résultats de la tomodensitométrie abdominale, au cours d’un vol entre Denver et DFW [Dallas Fort Worth], j’ai fait un arrêt cardiaque soudain. Nous étions à la porte d’embarquement quelques minutes seulement après l’arrêt de l’avion, probablement six, sept minutes après avoir touché le sol. Je me suis levé pour récupérer mes bagages afin de passer dans l’avion suivant. Nous devions faire un autre tour dans une autre ville pour revenir et terminer le voyage le quatrième jour. C’est la dernière chose dont je me souviens, le fait de m’être levé pour récupérer mes bagages. À ce moment‑là, les témoins racontent que je me suis effondré dans le cockpit. C’est tout ce que je sais pour l’instant. Lorsque je me suis réveillé, j’étais aux services de soins intensifs de Baylor Scott and White à Grapevine, au Texas, victime d’un arrêt cardiaque soudain. »

Il doit désormais porter un gilet défibrillateur portable (GDP) qui surveille ses battements cardiaques, sauf lorsqu’il prend une douche, où il doit être surveillé par un membre de sa famille. Un gilet défibrillateur portable est conçu pour envoyer un faible choc électrique en cas d’anomalie du rythme cardiaque pour rétablir le rythme sinusal (battements normaux). S’il détecte une fibrillation auriculaire, ventriculaire ou toute autre forme de fibrillation, il envoie un choc électrique beaucoup plus fort.

Malgré ce traumatisme, M. Snow se sent chanceux, car il a pu bénéficier immédiatement de soins médicaux adaptés, ce qui n’est pas le cas pour beaucoup d’autres personnes.

Selon le site heart.org : « L’arrêt cardiaque est le moment où le cœur s’arrête de battre. On dénombre environ 350.000 cas chaque année en dehors d’un hôpital, et le taux de survie est inférieur à 12%. La réanimation cardio‑pulmonaire peut doubler ou tripler les chances de survie. »

« Si vous regardez les chiffres… j’essaie de ne pas les regarder de trop parce que c’est plutôt inquiétant », poursuit M. Snow, en faisant référence au taux de survie à un arrêt cardiaque.

« Ce qui m’inquiète, c’est que ça s’est produit au bon endroit et au bon moment. Parce que si c’était arrivé… à un autre moment où j’étais soit seul, soit au‑delà du délai de réponse raisonnable pour une intervention médicale, je ne serais pas ici pour avoir cette conversation. »

Le cabinet d’avocats John Pierce Law, qui représente régulièrement des personnalités conservatrices, va engager des poursuites contre 18 grandes compagnies aériennes, dont American Airlines, en faisant valoir l’inconstitutionnalité des mandats de vaccination imposés aux employés des compagnies aériennes.

Epoch Times a contacté Johnson & Johnson pour une demande de commentaire.

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