Lors d’une audition au Congrès le 29 juillet, le PDG d’Apple, Tim Cook, le PDG d’Alphabet, Sundar Pichai, le PDG d’Amazon, Jeff Bezos, et le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, ont été convoqués à témoigner. Un législateur a demandé si les dirigeants croyaient que le régime chinois volait la technologie des entreprises américaines. M. Zuckerberg a déclaré au sous-comité antitrust de la Chambre des représentants américaine qu’il a été « prouvé que le gouvernement chinois vole des technologies aux entreprises américaines ».
Sa réponse a mis le Parti communiste chinois (PCC) en colère.
Les médias d’État chinois ont contrecarré sa réponse par un article très médiatisé intitulé « Le vrai visage du bon gendre chinois : étouffeur de TikTok et détracteur de la Chine ».
Les médias chinois ont surnommé M. Zuckerberg un « gendre » chinois parce que sa femme, Priscilla Chan, est d’origine chinoise. Cependant, elle n’est pas de nationalité chinoise. Ses parents sont des réfugiés chinois qui ont fui le Vietnam et se sont installés aux États-Unis.
M. Zuckerberg a probablement mérité ce surnom en raison de ses précédents gestes pour plaire au régime chinois, tels que faire visiter les bureaux de Facebook au responsable de la censure en 2014 et lui montrer sa copie de la biographie du leader chinois Xi Jinping ; et faire son jogging dans le smog étouffant de Pékin lors d’une visite dans la ville pour un forum d’affaires en 2016.
Ses récents commentaires honnêtes ont offensé le régime. L’article chinois le décrit comme une influence « anti-chinoise » et un « étouffeur de TikTok ». La réaction de Pékin a sûrement été d’attirer l’attention des gens loin des problèmes de sécurité de l’application de partage vidéo TikTok. Calomnier M. Zuckerberg aura également servi à attiser le sentiment nationaliste des citoyens chinois.
L’article a également comparé les réponses des trois autres PDG à la question. Ils ont été subtilement félicités pour ne pas avoir confirmé que le PCC avait volé des technologies américaines. Leur raison de ne pas parler librement, bien sûr, était qu’ils ont tous des intérêts commerciaux en Chine et qu’ils ont peur d’offenser le régime communiste chinois.
Le vol de technologies américaines est reconnu par le régime lui-même. Le 15 janvier, la Chine a signé la première phase de l’accord commercial entre les États-Unis et la Chine, qui stipule que la Chine s’engage à s’abstenir de diriger ou de soutenir les investissements à l’étranger dans le but d’acquérir des technologies étrangères conformément à la politique industrielle chinoise. Cependant, le régime ne permettra pas aux autres de le dire tout haut.
Les paroles de Mark Zuckerberg ont directement déchiré le masque du régime communiste chinois. Le régime en colère l’a pris pour cible, utilisant des tactiques de réprimande et d’accusations abusives similaires à celles de l’époque de la Révolution culturelle.
Facebook n’a finalement pas pénétré le marché chinois, ce qui a peut-être permis à Mark Zuckerberg de parler plus franchement que les trois autres PDG, qui avaient peur de dire la vérité malgré les dangers pour la sécurité nationale des États-Unis.
Les PDG d’Apple, de Google et d’Amazon vont-ils montrer leur conscience et tirer une leçon du geste de M. Zuckerberg ? Le marché chinois pourrait leur rapporter quelques profits à court terme, mais le prix à payer pourrait être très élevé – la situation de ce marché met en péril l’innovation américaine.
Le rédacteur espère que Mark Zuckerberg reconnaîtra la vraie nature du régime communiste. Qu’il fasse preuve de conscience et d’honnêteté.
Il en va de même pour les PDG d’Apple, de Google et d’Amazon, ainsi que de nombreuses autres entreprises qui collaborent avec le régime. Qu’ils récupèrent leur sagesse, qu’ils reconnaissent la démocratie et les valeurs universelles. Qu’ils se dissocient du PCC.
Ce n’est que lorsque les entreprises technologiques américaines prendront l’initiative de démanteler le pare-feu Internet du régime communiste chinois et se joindront à l’administration américaine pour vaincre le régime communiste que la Chine redeviendra un marché libre et ouvert pour l’ensemble du monde pacifique.
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