POLITIQUE

Les avantages accordés aux anciens présidents et Premiers ministres finalement maintenus

février 3, 2025 16:25, Last Updated: février 3, 2025 16:25
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Les sénateurs avaient pourtant adopté, le 22 janvier dernier, un amendement visant à supprimer les avantages des anciens présidents de la République et Premiers ministres. Mais la majorité des députés et sénateurs, réunis en commission mixte paritaire (CMP) ce vendredi 31 janvier, a rejeté la proposition dans le cadre du budget 2025.

Les avantages dont bénéficient les anciens chefs d’État et anciens chefs du gouvernement seront finalement maintenus, rapporte Public Sénat. Ce vendredi, la commission mixte paritaire n’a pas retenu l’amendement du Sénat au projet de loi de finances proposant d’y mettre fin.

Michel Barnier lui-même réclamait « des efforts »

Ce dispositif aurait permis de faire des économies de près de 2,8 millions d’euros par an, avait indiqué Nathalie Goulet, la sénatrice centriste à l’origine de cet amendement. À l’heure où les recherches d’économie budgétaires sont de mise, le vote de celui-ci aurait eu un impact symbolique.

Les ex-présidents de la République et ex-chefs de gouvernement conserveront donc leurs avantages, tels que voiture avec chauffeur, ou encore secrétaire particulier, dans le cas où ils n’en disposeraient pas dans le cadre d’un mandat parlementaire, d’un mandat d’élu local ou d’une autre fonction publique. Et les anciens chefs de l’État auront toujours droit à une prise en charge d’un loyer pour des bureaux, comme c’est le cas pour Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Tout comme Nathalie Goulet, l’ancien Premier ministre Michel Barnier prônait lui aussi cette politique lorsqu’il était en poste, demandant aux ministres de « faire des améliorations sur le train de vie de l’État » et d’« être plus sobre et plus simple ». En revanche François Bayrou n’est pas du même avis.

« On recommencera l’année prochaine »

« Il faut bien qu’il y ait dans l’État des choses stables », aurait en effet indiqué l’actuel Premier ministre face aux députés MoDem, d’après Le Canard enchaîné. « Quand on occupe des postes à responsabilités dans des moments de crise, il y a forcément, pour le futur, des précautions à prendre », aurait-il plaidé.

Loin de décourager Nathalie Goulet, cette dernière a assuré sur Public Sénat que la question serait de nouveau dans le débat public à l’occasion du budget 2026. « On recommencera l’année prochaine », a-t-elle déclaré.

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