Se dépasser n’est pas facile, mais c’est une des choses les plus valorisantes et les plus gratifiantes que l’on puisse faire
Nous passons la majeure partie de nos journées à faire des choses similaires et répétitives : nous nous réveillons à la même heure, prenons le même petit‑déjeuner, effectuons des tâches semblables au travail, communiquons avec les mêmes personnes, portons les mêmes tenues et regardons les mêmes émissions de télévision. Et ainsi de suite.
Lorsque nous faisons en sorte que nos routines et nos habitudes se déroulent sans effort, cela peut nous aider à nous sentir en meilleure santé et moins stressés. Cela peut aussi nous permettre de vivre plus longtemps. Les habitudes sont essentielles au maintien d’une bonne santé physique et mentale.
Mais lorsque nous devenons de telles créatures avec des habitudes figées, nous courons le risque de rester coincés dans une ornière ennuyeuse, privés d’expériences nouvelles ou différentes. Cela peut même entraîner des sentiments de dépression, de paresse ou de complaisance.
Une idée que j’essaie d’inculquer à mes enfants est qu’ils sont capables de faire des choses difficiles. Cela leur apprend à relever les défis avec optimisme, à s’efforcer de continuer à grandir et à utiliser cette croissance pour alimenter leur motivation à continuer à apprendre.
Comme beaucoup de leçons que je leur enseigne, je peux appliquer ce principe de développement à ma propre vie. J’ai appris que le confort peut parfois mener au contentement, mais qu’il ne mène pas au développement personnel. Faire des choses difficiles n’est jamais le chemin le plus facile, mais c’est ce qui apporte le plus de bénéfices.
Le confort est notre plus grande Némésis
Vouloir se sentir à l’aise est un désir humain universel. Cet état dans lequel on est détendu, parfois euphorique, nous attire et nous séduit avec un esprit tranquille. La vie est belle lorsque nous sommes à l’aise.
Mais ce « bon » sentiment peut devenir fade et frustrant, surtout lorsqu’il nous empêche de travailler sur nos aspirations les plus élevées. Le confort peut être notre plus grand ennemi lorsqu’il s’agit de progresser vers des tâches et des objectifs importants mais difficiles.
Sortir de notre zone de confort ne soit pas chose aisée. Lorsque quelque chose d’inconnu, de difficile ou de nouveau se présente à nous, nous sommes comme par instinct prêt à battre en retraite. Dans une culture qui privilégie avant tout la commodité et le confort, nous sommes instinctivement attirés par la sécurité d’un confort rassurant.
Et c’est justement la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous ont du mal à aller au‑delà de ce qui leur est familier et facile.
Voici quatre raisons pour lesquelles nous nous réfugions dans le confort :
‑ La peur de l’échec est forte ;
‑ Cela semble être la voie la plus sûre ;
‑ Dire non à quelque chose de nouveau semble plus facile que de dire oui ;
‑ Nous nous comparons aux autres et pensons que nous ne pourrons jamais être à la hauteur de ces normes.
Mais ne laissons pas ces tendances communes nous empêcher de prendre des mesures pour progresser et atteindre nos objectifs.
Pensez à ce qui se serait passé si Henry Ford n’avait pas continué à essayer de perfectionner le processus de production à la chaîne qui a transformé l’industrie automobile. Saviez‑vous qu’il a fait faillite deux fois et qu’il a eu deux entreprises automobiles avant de fonder Ford Motor Co. en 1903 ?
Et si Walt Disney avait abandonné son rêve de créer Disneyland après qu’un rédacteur en chef de journal lui a dit qu’il manquait d’imagination et n’avait pas de bonnes idées ?
Faire des choses difficiles entraîne le développement personnel
« Tu ne sauras jamais si tu n’essaies pas » est le type d’état d’esprit que j’essaie d’inculquer à mes enfants. Bien sûr, nous pourrions rester dans notre confortable filet de sécurité, mais si nous voulons grandir, vivre pleinement notre vie ou avoir un impact significatif sur le monde, nous devons souffrir un peu.
Faire des choses difficiles demande du cran, de la persévérance et du courage. Aucun de ces traits de caractère ne provient d’une vie facile, et tous sont nécessaires à la croissance.
Au cours des dernières années, alors que je travaillais à la création d’une entreprise de photographie, puis d’un blog sur le style de vie, j’ai constaté que les bienfaits résultants de la persévérance dépassaient de loin ceux du simple confort.
Et depuis, non seulement j’ai moins peur de faire des choses difficiles, mais je les recherche consciemment comme un moyen de poursuivre un état d’esprit de croissance.
Cinq bienfaits du développement lié à des activités difficiles.
Cela ouvre des possibilités créatives. Selon un article paru dans la revue Cerebrum, lorsque nous faisons appel à notre côté créatif, l’hippocampe du cerveau est sollicité, la zone où la dopamine est libérée et où le centre du plaisir du cerveau s’active. Les activités créatives nécessitent une courbe d’apprentissage, ce qui peut être inconfortable. Les meilleurs musiciens, artistes et écrivains sont passés par le processus qui consiste à faire des erreurs, à en tirer des leçons et à travailler pour s’améliorer.
Cela nous enseigne un état d’esprit de développement à long terme. L’échec est une expérience inévitable pour quiconque tente de nouvelles choses ou prend le genre de risques essentiels nécessaires pour profiter des opportunités que la vie offre. Lorsque nous choisissons de poursuivre nos objectifs au lieu de faire du sur place, nous apprenons à utiliser les défis et les échecs pour grandir, et nous devenons plus résistants au découragement et à la résignation.
Cela nous montre qu’un état d’esprit de développement nous permet de dépasser nos faiblesses et d’utiliser les défis à notre avantage. Lorsque nous croyons que nous pouvons faire des choses difficiles, nous disposons de l’ingrédient nécessaire pour mettre à profit la plasticité de notre cerveau. Des recherches ont montré que les nouvelles expériences aident les neurones du cerveau à former de nouvelles connexions. Cela signifie que, grâce à nos efforts, notre cerveau sera plus à même de faire face à tout ce que nous lui enverrons. L’expérience de cette croissance nous aidera inévitablement à renforcer notre résilience, car nous saurons que le fait d’essayer des choses se traduit par un apprentissage et une meilleure capacité à acquérir des compétences et à accomplir des tâches difficiles.
Cela nous aide à mieux nous connaître. Tout comme passer du temps avec un ami nous permet de le connaître plus profondément, il en va de même pour nous‑mêmes lorsque nous réalisons des choses difficiles. Nous pouvons mieux comprendre nos forces et nos faiblesses et apprendre à poursuivre un état d’esprit de croissance en surmontant nos peurs tout en nous orientant vers des domaines d’intérêt.
Cela révèle la valeur de la critique. Faire des choses difficiles s’accompagne souvent de critiques de la part des autres. Lorsque la critique arrive, nous avons le choix de la considérer comme un jugement ou de l’utiliser pour apprendre. Dans le premier cas, nous la prenons personnellement et la considérons comme une attaque contre nos capacités. Cela peut fermer la porte du développement. Dans le second cas, nous utilisons le retour comme un moyen de grandir, de changer notre approche ou d’élargir notre curiosité sur ce que nous pouvons apprendre.
J’ai appris que je ne peux pas grandir si je n’écoute pas les conseils ou les commentaires des autres. Le fait d’accepter mes propres faiblesses comme un moyen de grandir m’a donné plus d’assurance lorsque je saisis de nouvelles occasions de faire des choses difficiles.
Faire des choses difficiles n’est pas confortable, mais si c’est le confort que vous recherchez, vous limitez votre capacité à apprendre et à grandir. Vous renoncez à la possibilité de développer votre réel potentiel.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.