Les Emirats arabes unis ont abrogé la loi de boycott d’Israël après que les deux pays ont annoncé mi-août la normalisation de leurs relations, a annoncé samedi l’agence de presse officielle émiratie Wam.
Le président des Emirats, cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, a abrogé dans un décret « la loi fédérale n°15 de 1972 concernant le boycott d’Israël ainsi que les sanctions en découlant », a indiqué Wam.
« Il sera permis de faire entrer, d’échanger et de posséder des biens et produits israéliens de tout type aux Emirats et de les commercialiser », précise le décret.
L’accord de normalisation entre Abou Dhabi et l’Etat hébreu, annoncé le 13 août par le président américain Donald Trump, a été dénoncé comme un « coup de poignard » dans le dos par les Palestiniens et a été plus ou moins bien accueilli dans les capitales arabes.
Israël fait barrage à la vente aux Emirats Arabes Unis des avions de chasse américaines les plus sophistiqués pic.twitter.com/1pTC2CrAJY
— BFM Business (@bfmbusiness) August 26, 2020
Le troisième pays arabe à établir des relations avec Israël
Il fait des Emirats le premier pays du Golfe et le troisième pays arabe à établir des relations avec Israël après l’Egypte (1979) et la Jordanie (1994).
Les entreprises et particuliers aux Emirats peuvent désormais conclure des accords avec des compagnies ou personnes résident en Israël, a indiqué Wam, soulignant que cette décision visait « à augmenter la coopération commerciale et diplomatique avec Israël ».
Une délégation israélo-américaine doit se rendre lundi aux Emirats sur le « premier vol commercial direct » entre Tel-Aviv et Abou Dhabi, ont indiqué vendredi des sources concordantes à Jérusalem.
Dans le cadre de l’accord de normalisation, l’Etat hébreu a accepté de suspendre l’annexion de nouveaux territoires en Cisjordanie occupée, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré ne pas y avoir « renoncé » sur le long terme.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.