Un futur projet de loi vise à régulariser les travailleurs clandestins qui œuvrent dans les métiers en tension. La mesure divise les Français, selon un sondage réalisé par l’institut CSA pour CNEWS, publié ce jeudi 14 septembre.
D’un côté, il y a un besoin criant de main d’œuvre dans les métiers en tension. D’un autre, il y a les immigrés clandestins dont la situation pourrait être régularisée pour pallier au problème. Cependant, le projet de loi immigration du gouvernement est loin de faire l’unanimité comme solution à ces deux problèmes. En effet, 55% des Français ne seraient pas favorables à cette mesure.
Selon un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, à la question « faut-il régulariser tous les étrangers clandestins employés dans les métiers en tension ? » 55% des personnes interrogées ont répondu non. Parmi les différents groupes d’âges des personnes sondées, 60% des 35-49 ans se sont montrés défavorables à l’idée. De leur côté, les 18-24 ans sont plus en faveur de la mesure, à 51%.
Le sondage a été réalisé sur un échantillon national représentatif de 1.013 personnes âgées de 18 ans et plus, les 12 et 13 septembre 2023, par questionnaire auto-administré en ligne.
71% des sympathisants de droite défavorables à la mesure
Les résultats du sondage sont très différents selon que la sensibilité politique de la personne sondée. Les sympathisants de gauche sont davantage favorables à la mesure (64%) alors que ceux de droite sont plutôt contre l’idée (71%). Au centre, c’est 50-50.
Quels sont les métiers en tension ?
Selon une étude de Pôle emploi citée dans le texte du projet de loi, les dix métiers qui ont les plus forts besoins de recrutement sont, dans l’ordre :
- – couvreurs
- – aides à domicile et aides ménagère
- – pharmaciens
- – chaudronniers, tôliers, traceurs, serruriers, métalliers, forgerons qualifiés
- – mécaniciens et électroniciens de véhicules
- – carrossiers automobiles
- – conducteur de transport en commun sur route
- – plombiers et chauffagistes
- – infirmiers et puéricultrices
- – menuisiers
On peut remarquer qu’une bonne partie de ces métiers nécessitent de longues études et des qualifications qui ne s’improvisent pas.
L’union des métiers et industries de l’hôtellerie a indiqué avoir besoin de 250.000 employés supplémentaires. Toujours selon le texte de loi, à l’horizon 2030, les besoins s’élèveront, en valeur absolue, à 328.000 agents d’entretien, 224.000 aides à domicile et 200.000 conducteurs de véhicules.
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