L’Union européenne a déploré mardi le silence des autorités chinoises sur la répression sanglante des manifestations de la place Tiananmen à Pékin en juin 1989 et réclamé la « libération immédiate des défenseurs des droits de l’homme et des avocats détenus et condamnés pour ces événements ».
« Le nombre exact de personnes décédées et détenues le 4 juin et lors de la répression qui a suivi n’a jamais été confirmé et pourrait ne jamais être connu », a souligné la cheffe de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini dans un communiqué.
« Il est important pour les générations futures et pour la mémoire collective de reconnaître ces événements, ainsi que les personnes tuées, détenues ou portées disparues à l’occasion des manifestations de la place Tiananmen », a-t-elle insisté.
Des milliers de chinois en vélo, munis de gourdins, contre des chars qui tirent sur la foule. Du sang partout, une terreur générale. En 1989, le correspondant du @lemondefr en Chine, Francis Deron, était place Tiananmen. Voici le récit qu’il en fit https://t.co/6ydg0QXk8C
— Raphaelle Bacqué (@RaphaelleBacque) 4 juin 2019
« L’Union européenne attend également la libération immédiate des défenseurs des droits de l’homme et des avocats détenus et condamnés pour ces événements ou pour leurs activités en faveur de l’État de droit et de la démocratie, notamment Huang Qi, Gao Zhisheng, Ge Jueping, le pasteur Wang Yi, Xu Lin et Chen Jiahong », a annoncé Mme Mogherini.
Trente ans après, « nous continuons d’observer une répression contre la liberté d’expression et de réunion et la liberté de la presse en Chine », a-t-elle déploré.
« L’engagement en faveur des droits de l’homme est et restera un pilier fondamental du partenariat stratégique global entre l’UE et la Chine », a-t-elle rappelé.
Epochtimes.fr avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.