L’armée ukrainienne a lancé lundi des exercices militaires conjoints avec les Etats-Unis et d’autres pays membres de l’Otan, sur fond de tensions persistantes avec la Russie voisine, qui organise ses propres manœuvres la semaine prochaine. Ces exercices annuels baptisés « Rapid Trident » rassemblent jusqu’au 15 septembre près du village de Starytchi, dans l’ouest de l’Ukraine, quelque 2.200 soldats et 350 pièces d’équipement militaire issus de quatorze pays, dont dix pays membres de l’Alliance atlantique.
Trois ex-républiques soviétiques partenaires de L’OTAN, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Moldavie prennent part aux actions
Outre l’Ukraine, trois autres ex-républiques soviétiques devenues partenaires de L’OTAN, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Moldavie, prennent part à ces exercices militaires. Les participants « manifestent leur solidarité avec l’Ukraine au nom de la sécurité, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale », a déclaré l’ambassadrice américaine Marie Yovanovitch lors de la cérémonie d’ouverture, selon le compte Twitter de son ambassade.
Ces exercices débutent une semaine avant le lancement en Russie de « Vostok-2018 », les plus grandes manœuvres militaires organisées par l’armée russe depuis les années 1980, avec la participation d’environ 300.000 soldats et d’unités des armées chinoise et mongole. Ils se dérouleront du 11 au 15 septembre en Sibérie orientale et en Extrême Orient.
Un sanglant conflit oppose les forces gouvernementales à des séparatistes pro-russes
L’est de l’Ukraine est en proie depuis 2014 à un sanglant conflit opposant les forces gouvernementales à des séparatistes pro-russes soutenus, selon Kiev et les Occidentaux, par la Russie, qui dément toute implication. Ce conflit a fait plus de 10.000 morts. La signature d’accords de paix à Minsk en 2015 a permis de réduire considérablement les affrontements, mais des flambées de violences continuent d’éclater périodiquement le long de la ligne de front.
L’armée ukrainienne a fait état lundi de huit de ses soldats blessés ces dernières 24 heures dans l’Est, malgré une nouvelle trêve instaurée entre les belligérants la semaine dernière. Le principal dirigeant séparatiste, Alexandre Zakhartchenko, a été assassiné vendredi dans un attentat que les autorités séparatistes imputent aux services de sécurité ukrainiens. Ces derniers ont attribué le meurtre à des querelles internes au mouvement rebelle pro-russe.
DC avec AFP
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