La mer d’Aral, autrefois le quatrième plus grand lac au monde, a presque complètement disparu. Ce phénomène, connu comme « l’un des pires désastres écologiques de la planète », est principalement provoqué par l’homme.
À l’origine, cet énorme lac situé entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan avait une superficie de
68 000 km2. Toutefois, depuis les années 1960, les projets d’irrigation soviétiques ont épuisé les fleuves qui l’alimentaient, en partageant la mer d’Aral en quatre lacs beaucoup plus petits.
Aujourd’hui, selon le magazine Scientific American, il ne reste que 10% de sa superficie d’origine.
Des images récentes de satellites de la NASA ont révélé l’ampleur de la disparition du lac – toute sa partie orientale à été complètement desséchée et porte maintenant le nom officiel de désert d’Aralkum.
Alors que cette « mer des îles » intérieure disparaissait, l’industrie s’éteignait le long de ses anciennes limites. Le chômage et les problèmes économiques se sont répandus parmi les pêcheurs et les autres habitants de la région. Une contrée qui sera également fortement polluée, ce qui engendrera de graves problèmes de santé publique.
Selon l’UNICEF, quelque 30 000 personnes étaient employées à l’époque dans l’industrie de la pêche dans la mer d’Aral. Aujourd’hui, des épaves cassées et rouillées de navires, abandonnés lors du rapide retrait du lac, parsèment son bassin en rappelant la planification néfaste du gouvernement soviétique central. Dans le désert d’Aralkum, on peut contempler le spectacle bizarre d’un chameau qui broute à côté d’un cimetière de navires.
Les planificateurs communistes ont eu l’idée peu brillante de détourner les eaux des fleuves Amu Darya et Syr Darya pour irriguer un désert et y cultiver du coton – ce qui n’a marché que peu de temps avant qu’une catastrophe écologique ne survienne. Ce projet désastreux faisait partie du « Grand Plan pour la Transformation de la Nature » de Staline, initié dans la seconde moitié des années 1940.
« Vous ne pouvez pas voir le sel dans l’air, mais vous pouvez le sentir sur la peau, et sur la langue », confiera une résidente locale à la chaîne officielle de télévision russe RT, se référant aux problèmes de santé des habitants qui vivent autour de l’ancienne mer.
Un autre habitant témoignera pour l’UNICEF de la première fois qu’il s’est rendu compte de la diminution des eaux : « Nous avons commencé à apercevoir un changement dans le niveau des eaux autour des années 60. »
« L’eau venait jusqu’ici quand nous étions sur le rivage », ajoutera-t-il, en indiquant sa poitrine.
« Puis, petit à petit, elle a commencé à descendre. Dans les années 80, il n’y avait plus de mer ici. »
Version anglaise : Another Communist Tragedy: One of the World’s Worst Ecological Disasters
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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