La Nouvelle-Zélande a conquis samedi son sixième titre mondial en rugby féminin, dans un Eden Park d’Auckland à guichets fermés, en venant à bout de l’Angleterre (34-31), en infériorité numérique, lors d’une finale spectaculaire et intense.
Cette nouvelle victoire des « Black Ferns », dans un match à onze essais, stoppe du même coup la série de 30 succès consécutifs des « Red Roses », premières au classement mondial. Leur dernière défaite remontait à juillet 2019 face… à la Nouvelle-Zélande.
Les coéquipières de Ruby Tui conservent ainsi leur titre, conquis en 2017 face… à l’Angleterre, championne du monde en 2014.
The @BlackFerns are at it again! ? ??
What a truly incredible final ?#NZLvENG | #RWC2021 pic.twitter.com/Vz1W86RzZv
— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) November 12, 2022
La médaille de bronze de la compétition est revenue à la France, victorieuse du Canada (36-0) un peu plus tôt, lors d’un match à sens unique.
Dans une rencontre à forte intensité, sous une pluie d’essais, Nouvelle-Zélande et Angleterre ont fait une démonstration : du rugby spectaculaire, avec du suspense, de la tension et du jeu, régalant les 42.579 spectateurs de l’Eden Park, nouveau record de ce stade mythique pour un match de rugby féminin.
Un carton rouge côté anglais
Les Anglaises ont été réduites à quatorze dès la 18e minute après le carton rouge infligé à l’ailière Lydia Thompson pour un plaquage non maîtrisé sur l’ailière kiwi Portia Woodman, qui est alors sortie sur blessure.
Avec de part et d’autres des botteuses malchanceuses, Emily Scarratt côté anglais et Renée Holmes côté kiwi, chaque équipe n’a pu compter que sur ses joueuses les plus offensives.
Très vite, les Anglaises ont voulu marquer de leur empreinte cette finale, avec un essai marqué dès la troisième minute par leur arrière Ellie Kildune.
En suivant, et grâce à leur science des ballons portés et un pack d’avants remarquable, les « Red Roses » ont poursuivi, la talonneuse Amy Cokayne signant le premier (13e) de ses trois essais, rapidement imitée par la troisième ligne Marlie Packer (21e).
Les Néo-Zélandaises se sont alors reprises, d’abord par la talonneuse Georgia Ponsoby (18e), puis par l’ailière Ayesha Leti-l’iga (25e), à peine rentrée à la place de Woodman.
Une fin de match irrespirable
Les débats ont commencé à s’équilibrer, chaque formation se rendant coup pour coup: après un deuxième essai de Cokayne (32e), le quatrième déjà côté anglais, les « Black Ferns » ont répondu par la pilier Amy Rhule (40e), permettant aux locales de recoller au score à la mi-temps (26-19 pour les Anglaises).
Pas le temps de souffler pour le public de l’Eden Park, chauffé à blanc, et les Néo-Zélandaises ont enchaîné deux essais, par leur centre Stacey Fluhler (41e) puis par leur talonneuse remplaçante Krystal Murray (49e), pour passer devant au tableau d’affichage (29-26).
Les coéquipières de Ruby Tui ont semblé alors prendre le match en main, mais l’Angleterre, par Cokayne, encore elle (54e), a redonné deux points d’avance aux Anglaises (31-29, 54e).
Les dernières minutes de la rencontre ont été émaillées de tensions entre joueuses, jusqu’à l’essai de la délivrance signé Ayesha Leti-l’iga, pour son doublé (71e) et la victoire (34-31, faisant exulter les spectateurs.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.