L’équipe de France des moins de vingt ans, triple championne du monde en titre, s’est brillamment qualifiée dimanche pour la finale du Mondial en Afrique du Sud, au détriment de la Nouvelle-Zélande (55-31).
Les Bleuets, grâce à une excellente première période (34-14 à la mi-temps) et sept essais marqués, dont un triplé de l’étincelant troisième ligne toulousain Mathis Castro Ferreira en seulement cinquante minutes passées sur le terrain, ont pris leur revanche sur des « Baby Blacks » qui les avaient battus de peu en phase de poule (27-26).
Une victoire nette en ce jour de fête nationale française, un an jour pour jour après avoir conquis leur troisième sacre mondial, déjà en Afrique du Sud.
En finale vendredi (19h00) au Cap, les protégés de Sébastien Calvet affronteront les Anglais, tombeurs un peu plus tôt dans la journée des Irlandais (31-20). Ce sera leur quatrième consécutive dans la compétition.
C’est beaucoup de fierté
« Mon premier sentiment, c’est beaucoup de fierté », a confié Calvet après la rencontre. « Ils ont été généreux et ambitieux, le score est assez parlant de leur performance. C’est leur match le plus abouti » depuis le début de la compétition.
« On est dans notre Coupe du monde, on ne pense qu’à ça », avait seulement assuré jeudi devant la presse le demi d’ouverture de Pau Axel Desperes.
On est dans notre Coupe du monde, on ne pense qu’à ça
Une concentration et une envie de gagner qui se sont vues dès l’entame de la rencontre dimanche, démarrée au quart de tour.
Jugez du peu: après seize minutes, cinq essais avaient déjà été marqués! Trois côté français, qui ont tiré les premiers (Joe Quere Karaba, Charly Gambini et Castro Ferreira), et deux pour leurs adversaires, dont un de pénalité.
En deuxième période, les « Baby Blacks », sextuples vainqueurs de la compétition, ont réussi à remonter au score mais les Français, malgré la fatigue, ont tenu bon, signant même deux essais supplémentaires (Mathis Ferté, Xan Mousques).
Mais attention, ils ont aussi été fortement pénalisés: « c’est un sujet sur lequel il va falloir se pencher, car ce sont des munitions que les Anglais se feont un plaisir d’utiliser » en finale, a admis Calvet.
Solides et pragmatiques, les coéquipiers de l’ouvreur et capitaine Hugo Reus, encore une fois impeccable face aux perches et dans l’animation du jeu, aux côtés de son coéquipier à la charnière Léo Carbonneau, avaient annoncé qu’ils montaient en puissance: on les croit!
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